Je viens de terminer la lecture d’un autre livre édité chez Écosociété. Le titre, déjà, peut en effrayer certains, Objectif décroissance, Vers une société viable.
Il m’intéressait car il part d’un constat que j’ai fait, il y a longtemps. La planète est finie (dans le sens mathématique!), ne croîtra plus et ses ressources non-renouvenables non plus. Seules les ressources renouvelables croîtront, mais à un rythme souvent inférieur à celui de leur exploitation. Sachant cela, je ne comprends pas pourquoi la seule préoccupation de nos économistes et de nos politiciens soit la croissance. Comment peut-on croître à perpétuité dans un monde aux ressources « finies » et non « infinies »? Impossible. On s’en va, comme humanité, vers un mur…
Le livre fait le même constat. La première partie de l’ouvrage démontre l’urgence d’agir en démontrant certains phénomènes qui risquent de devenir irréversibles. Dans une seconde partie, on laisse parler des gens qui, à leur échelle, ont commencé à imaginer des modes de vie alternatifs qui respectent la capacité de la planète. Et, c’est là que la peur nous prend…
Quand on mesure l’ampleur des changements qui seront demandés à nos sociétés occidentales, on se dit que la planète est foutue d’avance. Je n’arrive pas à imaginer de tels changements de mentalité sur un horizon d’une ou deux générations. Or, dans 50 ans, il risque d’être trop tard.