Notre bilan du Pacte pour la transition

Quand Dominic Champagne a proposé aux Québécois de signer le Pacte pour la transition, ma compagne et moi avons vite décidé de le signer. D’un commun accord, nous avons convenu que cette signature ne resterait pas un voeu pieux et qu’il fallait que cela mène à des changements dans notre vie.

Cet engagement n’était pas innocent car nous avions déjà l’intention dans un avenir pas trop lointain de changer nos deux voitures pour une seule, mais électrique. De plus, les canicules répétées nous orientaient vers l’achat d’une thermopompe. Bref, nous étions prêts pour le Pacte.

La thermopompe fut notre premier geste concret. Pour profiter des subventions offertes par le gouvernement, il fallait faire effectuer une analyse de notre efficacité énergétique. De fil en aiguille, nous avons changé 2 fenêtres, amélioré l’isolation dans le sous-sol et changé le chauffage à l’huile pour un chauffage électrique et une thermopompe. Désormais, il n’y a plus de produits pétroliers dans le chauffage de notre petite maison.

À la signature du Pacte, nous avions deux voitures à essence: l’une qui était payée et l’autre qui était louée. Un an et demi plus tard, nous n’en avons plus qu’une seule et elle est électrique.

Voilà les deux grosses dépenses pour nous conformer à notre signature.

L’achat local nous interpellait déjà. Nous avons essayé de nous approvisionner davantage localement pour la nourriture, certes mais pour bien d’autres choses. Dans ce domaine, il nous reste bien des progrès à accomplir. Comme bien des gens, le prix est encore un obstacle à la vertu. Avec le temps, on va augmenter la proportion du local dans nos achats.

Une transition est encore très difficile à faire pour nous, celle qui consiste à manger moins de viande et en particulier le boeuf. Certes on fait des efforts mais soyons honnêtes, nous sommes encore largement carnivores. Comme quoi personne n’est parfait.

Conclusion, bien des gens espèrent que l’après-pandémie soit plus verte que l’avant. Plutôt que d’attendre les autres, pourquoi ne pas faire vous-mêmes votre propre plan de transition vers une économie plus verte.

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