Ce soir notre petit compte-rendu sera court. Nous sommes vannés tous les deux. Le voyage réclame son dû, du sommeil.
Nous avions réservé une seconde nuit à Iona. Nous avons l’intention de faire 2 musées. Une grosse journée, les musées c’est ce qui nous rentre le plus dans le corps. Trop de longues périodes debout immobile à regarder ou lire. Le premier, celui d’Alexander Graham Bell est un incontournable quand on visite le Cap Breton. Le second est méconnu, c’est le village gaélique de Ioana. Une reproduction du mode de vie à diverses époques des immigrants écossais.
On s’extasie encore devant le Bras d’or. La visite au musée consacré à Bell nous fait découvrir des aspects moins connus de la vie et de l’oeuvre de Graham Bell. On y rencontre un homme bon dans le vrai sens du terme. Un homme qui épouse une de ses élèves sourde-muette qu’il chérira toute sa vie. Mabel est une également une femme exceptionnelle. Capable de s’investir dans la carrière de son mari. Une militante pour une plus grande place des femmes dans la vie publique. Une mère exemplaire au dire de ses enfants. Alexander est aussi un père et un grand-père attentionné. Il adore les enfants et ne se lasse jamais de répondre à leurs questions.
Bell est devenu riche avec le brevet qu’il détenait sur le téléphone. Avec cet argent, il a entrepris plein d’autres projets scientifiques et techniques. Il a beaucoup travaillé sur l’utilisation de l’hydrofoil et avec des associés battus le record de vitesse sur l’eau. Il serait trop long de tout énumérer.
Le quai de Baddeck nous fournit la table de pique-nique dont nous avions besoin pour le dîner.
De retour à Iona nous visitons le Highland Village, village gaélique voisin de notre motel. Une reconstitution comme bien d’autres mais qui nous renseigne tout de même sur l’immigration écossaise au Canada. Une cabane ronde en pierre avec un toit de gazon (genre yourte) nous impressionne. C’était l’habitation en Écosse de bien de pauvres gens qui immigrent au Canada.
Souper au motel et vite le sommeil nous rattrape.
Michelle et André