Je crois rêver…

Quand j’ai trouvé ce billet sur le site de Roberto Di Cosmo, j’ai crû rêver. J’ai encore peine à le croire.

Imaginez des grands magasins du style Future Shop qui vendent des ordinateurs majoritairement fournis avec GNU/Linux. D’après Di Cosmo, c’est près de 8 ordinateurs sur 10 offerts à la vente qui sont équipés de GNU/Linux.

Si vous baragouinez l’espagnol, vous prendrez plaisir à fureter sur le site d’un gros fournisseur argentin de ces PC Linux, Pixart.

Jos Bleau pourra bientôt acheter son PC pré-installé avec Linux.

Un beau cadeau avant… Noël

J’ai pris possession, la semaine dernière, d’un ordinateur remonté à partir de pièces hétéroclites : boîtier de l’ancien ordi de mon fils, carte maîtresse de son ancien ordi itou, mon ancien disque dur (40 Go), mon ancien graveur/lecteur de CD et 512 Mo de RAM toute neuve. Ajoutez-y mon ancien moniteur 17 po., mon clavier et ma souris. Tout ceci motorisé par un AMD 1200 Mhz. Voilà le beau cadeau de Noël que je me suis fait.

C’est un cadeau car ce n’est pas mon ordinateur principal. J’utilise un ACE Travelmate pour tout le reste en dual boot (WinXP et Ubuntu 6.10). Je dédie ce nouvel ordi à l’essai de toutes sortes de distributions Linux. On hésite toujours à changer constamment de distribution sur les ordis dont on se sert pour du vrai travail ou du vrai loisir 😉 Là, je viens de me payer un genre de bac à sable pour Linux.

En une semaine, j’ai mis sur cet ordi, Ubuntu 6.06,
Suse 10.1 et Freespire 1.013

Ubuntu je connais bien, c’était juste pour tester la machine. Suse 10.1 m’a impressionné par le soin mis dans cette distribution. L’installation est un beau mélange de facilité et de technicité. Si tu comprends pas tu cliques OK partout, sinon, tu peux régler un tas de chose à l’installation. Je ne l’ai pas laissé longtemps car il ne passait pas mon test de « Joe Bleau ».

Freespire me semble passer le test de « Jos Bleau ». L’installation est facile, presque trop, on se demande pourquoi il ne pose pas plus de questions 😉 Un seul reproche, au moment de passer à la phase cruciale de la partition, il me semble qu’on aurait pu être plus clair. On propose tout le disque dur ou les partitions existantes. On montre les partitions présentes sur le disque dur. On choisit en cliquant une partition et là on ne vous dit pas très clairement ce qui va se passer. Heureusement, la procédure d’installation utilise bien la partition désignée.

Le test de « Joe Bleau »

1. L’installation ne doit pas effrayer Joe et même le rassurer sur le fait qu’on ne supprimera pas ses autres partitions, le cas échéant.

2. Allez sur le site de Radio-Canada et essayez d’écouter la radio en direct et trouvez une vidéo de la télé et essayez de l’écouter.

3. Un détour par YouTube pour voir si vous pouvez regarder les vidéos en Flash.

Si vous arrivez à tout faire cela sans recourir au forum de votre distribution pour savoir comment installer ce qui manque, le test de « Joe Bleau » est positif.

Des trois distributions essayé jusqu’ici dans mon bac à sable seul Freespire passe le test presqu’à 100 %. L’installation devrait être plus claire sur la partition.

J’espère revenir de temps à autre avec mes autres essais.

Petit dimanche de vent… de Dapper à Edgy

Ça y est, je suis passé à Edgy Eft (Ubuntu 6.10). J’ai profité de ce dimanche après-midi pluvieux et venteux pour le faire.

Je n’ai pas tenté le diable cependant et j’ai laissé ma carte wifi 802.11b pour l’installation. J’ai donc en réserve une carte 802.11g 🙁

Pour ne pas faire mentir la légende, j’ai quand même été obligé de me reprendre pour y réussir. Premier essai, je veux installer Edgy à neuf. Mes partitions sont déjà faites, je veux donc installer Edgy sur la partition occupé par Dapper. Au moment de la phase cruciale de la partition, je refuse les deux premières options (prendre tout le disque ou réaménager ma partition Fat 32 qui me sert de lieu d’échange entre les deux OS). La troisième normalement me permet de choisir moi-même parmi les partitions. Edgy refuse de voir que je déclare mon ex-partition comme la racine du système de fichier et que j’accepte de la formater. Rien à faire, Edgy s’obstine à me dire que je n’ai pas désigné de point de montage pour la racine.

Un iso de téléchargé inutilement. Je passe aux instructions détaillées pour la mise à jour de la distribution. Passer à Edgy à partir de Dapper. Je suis les instructions à la lettre et… ça marche! Je n’avais pas été aussi chanceux la dernière fois que j’avais exécuté ce genre d’opération.

Une distribution encore plus agréable que la précédente. De petits utilitaires pouvant vous rendre la vie plus simple ont été ajoutés ici et là. Et surtout Firefox 2.0 et OpenOffice 2.0.4, en fait c’est pour avoir ces deux versions que j’étais pressé de passer à Edgy. Sous Dapper, ce n’était disponible qu’en passant par des installations manuelles, ce que je déteste.

Une petite joie, vite éteinte cependant… Hugin (le merveilleux logiciel de panorama photo) est maintenant disponible dans les dépôts ainsi qu’Autopano dont il se sert. Un petit essai, et déception… Enblend le sous-programme qui rend Hugin si efficace n’est pas là et ne le sera pas sous peu. La sacro-sainte philosophie du tout libre. Il resterait des points de détails quant à la liberté d’Enblend. Pourtant quand j’installe Hugin et Autopano sous Windows, Enblend est installé d’office. Sans Enblend, inutile de se servir d’Hugin. Quand on est plus catho que le pape… 🙁

Je reviendrai donc à Windows pour mes panoramas…

Hugin Enblend

Linux facile… pour Jos Bleau

En attendant que je trouve le temps de m’expliquer plus longuement, voici un petit texte sur le même thème. « 6 meilleures distributions Linux pour les débutants en 2018« .

N’hésitez pas à en essayer quelques-unes. Elles s’installent sans déloger votre Windows. Une façon agréable de voir si vous allez faire le saut définitif.

J'ai finalement capitulé

Ah! Linux, Linux! que de sacrifices tu nous obliges à faire. J’ai dû renoncer, abdiquer, perdre confiance en moi par ta faute.

Je m’explique. Sous Ubuntu 5.10, avec quelques efforts et l’aide de ndiswrapper, j’avais réussi à faire fonctionner une carte sans fil Linksys supportant le 802.11g, la WPG54. Je pouvais donc profiter de la vitesse de mon nouveau routeur.

Je passe à Ubuntu 6.06 et hop! ma carte ne fonctionne plus. Je reprends l’installation à l’aide de ndiswrapper, rien à faire. Ca ne fonctionne pas. Je réinstalle Ubuntu 6.06 à partir du CD me disant que la mise à jour à 6.06 à partir de 5.10 était peut-être la cause du problème. Vous vous rendez compte, réinstaller tout Linux pour une bête carte sans fil. Hélas! rien n’y fit, impossible de mettre la WPG54 en route.

Je recommence à lire tout ce que je trouve sur le Web à ce sujet, j’essaie toutes les « recettes » qu’on suggère. NIET pas de sans fil.

Ce soir, à ma courte honte, j’ai capitulé. J’ai repris ma vieille WPC11 que je savais, par le Web, être reconnu directement sans ndiswrapper. Et encore je suis chanceux, j’ai la version 3.0 de la WPC11 puisqu’on dit que la version 4.0 n’est pas reconnue directement.

Ubuntu 6.06 l’a reconnue tout de suite… mais quelle défaite pour mon orgueil. Revenir à cette veille carte qui ne reconnaît que le 802.11b parce que j’ai une version plus moderne de Linux…

Heureusement que je suis un fada du libre… sinon, il y a longtemps que j’aurais abandonner Linux.

Une autre raison pour être d’accord avec la prise de position récente d’Eric Raymond.. Il est temps qu’on fasse les compromis nécessaires pour que Linux satisfasse ses usagers.