Quand tu monopolises, tu monopolises tout

Microsoft vient d’obtenir en « seconde examination » deux brevets sur le système de fichiers le plus répandu, le FAT. Cette demande avait été rejeté l’an dernier sous prétexte que c’était du connu et de l’évident. Retournement de situation dramatique, l’agence des brevets américaines vient de changer d’idée.

Cela n’augure rien de bon pour les logiciels libres qui lisent les partitions FAT. Non seulement, ils devront probablement cesser de le faire mais si on respecte certaines licences libres, ils ne pourront plus distribuer leur logiciel s’il contient des parties sous brevet.

La bataille du libre continue…

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Linux à tous les jours "ouvrables"

Depuis la mi-novembre je travaille tous les jours sur un portable qui démarre en Linux (Mandriva 2006). Je peux, si je le désire, démarrer en Windows XP. Je ne le fais pas. Windows ne me sert qu’à tester des logiciels libres sous Windows.

Rassurez-vous, je n’ai pas complètement changé d’opinion sur la facilité d’installation de Linux, ni sur l’installation de nouveaux logiciels. J’ai dû confier mon portable à deux « spécialistes » afin de m’assurer que Mandriva puisse s’interfacer au réseau de l’entreprise et surtout qu’Evolution soit capable de prendre ses données sur Exchange.

Jusqu’à présent, l’expérience est intéressante. On peut dire que je suis fonctionnel, mais je ne suis pas toujours efficace. Par exemple, plusieurs logiciels ne veulent pas imprimer. Le résultat de l’impression se perd dans les limbes. Je dois donc les imprimer en pdf, et passer par le mode commande pour imprimer. Pas très rapide comme procédure d’impression. Pour être franc, OpenOffice et FireFox impriment sans difficultés.

Il me reste aussi à trouver le bon pilote (driver) graphique pour le Dell Latitude D810. En attendant je dois « scroller » légèrement pour voir le haut ou le bas de l’écran. Mais, Oh! miracle, j’ai du son.

J’ai même une partition pour faire des essais. J’y ai installé Ubuntu. Il a reconnu la carte graphique… Faudra que mes « spécialistes » se penchent là-dessus.

Je reviendrai de temps à autre vous tenir au courant de cette expérience.

Un vieux texte très à jour…

Je viens de découvrir, par l’intermédiaire de l’irremplaçable Framasoft, un texte de 1998 qui démonte les mécanismes d’exploitation de Microsoft et des logiciels propriétaires. L’auteur, Roberto Di Cosmo, est professeur à l’Université de Paris. En 1998, il avait publié Piège dans le cyberespace. Je viens de le lire avec 7 ans de retard et l’argumentation reste juste. Bien sûr, plusieurs des hyperliens de l’article ne sont plus valides.

N’hésitez pas à le lire et à le suggérer. Rien de technique, c’est de la belle vulgarisation.

Sommes-nous moins libres que les Français?

Je suis étonné du peu de bruit que le Projet de loi C-60 modifiant la Loi sur le droit d’auteur au Canada a fait dans nos journaux et surtout dans nos groupes de discussions et notre blogosphère. Tout le gratin français tournant autour du Libre se mobilise régulièrement à propos des brevets logiciels, du Projet de loi DADVSI et de la gestion du droit d’auteur sur les produits numériques.

Encore cette semaine, c’était au tour de Creative Commons France (qui a entendu parler de Creative Commons Canada ou Québec?) de s’insurger contre un rapport du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique.

Tenons-nous moins à nos libertés que nos cousins de France?

L'arroseur arrosé

Vous aviez entendu parler des CD audio de Sony protégés de la copie par un système qui s’installe sur votre ordinateur. On y a vite trouvé des effets pervers. En effet, ce système se cache du système en manipulant le kernel de Windows pour se rendre indédectable. Ajoutons ses possibilités de backdoor et il n’en fallait pas plus pour inciter des petits malins à s’en servir pour introduire un cheval de Troie, le ackdoor.IRC.Snyd.A aka Backdoor.Ryknos.

Cet article de eWeeks vous raconte toute l’affaire.

Mais le plus ironique c’est qu’on pense que Sony a utilisé du code sous LGPL dans son programme et qu’il en aurait violé les termes. L’arroseur arrosé. Une floppée de procès est en marche contre Sony. Je ne peux que rire dans ma barbe… blanche.