Élection fédérale 2015 – Ma position

vote-661888_640Depuis que j’ai annoncé sur les réseaux sociaux que j’allais, une fois de plus, voter pour le NPD, on tire à boulet rouge sur moi. Je suis devenu la brebis égarée qu’il faut ramener au bercail. Pourtant ceux qui me connaissent savent bien que je suis capable de réfléchir ce genre de décision et de ne pas les prendre à la légère.

Ma position est claire et date déjà de plusieurs élections. Ne vous en déplaisent, il y a longtemps que je ne vote plus Bloc au fédéral (je l’ai fait au début). J’ai voté NPD et même Vert à une occasion. Jusqu’à l’élection de 2011, c’était plus une question de principe car le parti Libéral régnait sur le comté depuis des décennies. À ma grande surprise, j’ai gagné, enfin!, mes élections fédérales. La vague orange avait même balayé l’ancien comté de Paul Martin.

Mais je m’égare. Revenons à mes motivations. Commençons par établir que je suis encore en faveur de l’indépendance de mon pays, le Québec. À ce chapitre, je n’ai pas de leçons à recevoir de qui que ce soit. À 18 ans, je signais ma carte du RIN, j’ai dû attendre à 21 ans pour voter, la loi n’était pas encore changée pour le vote à 18 ans. Ce qui indique mon âge. Depuis ce temps, je n’ai voté que pour deux partis indépendantistes aux élections provinciales, le PQ et Québec solidaire. Bien sûr, j’ai voté OUI aux deux référendums. J’espère vivre assez vieux pour voter OUI au référendum gagnant. Voilà pour les accusations de traîtrise à la cause.

Depuis le milieu des années 60, je faisais passer mon vote avant mes convictions socio-économico-politiques. Je votais d’abord pour l’indépendance, le PQ, en l’occurrence et tant mieux s’il reflétait mes convictions de gauche. Je suis de gauche modéré. Le PQ m’a souvent déçu à ce chapitre. Je votais quand même pour le parti… l’indépendance avant tout. Depuis quelques années, je vote QS cela me ressemble davantage. Au fédéral, j’ai longtemps annulé mon vote avant de voter Bloc et récemment de voter selon mes convictions politiques de gauche.

Si après 50 ans, l’indépendance n’est pas réalisée et ne semble pas à portée de main, je ne peux plus laisser des partis de droite massacrer mon milieu de vie. Indépendantiste ou non, nous sommes tous affectés par les lois et les politiques fédérales. D’ici le grand soir, j’ai bien l’intention de m’occuper de mes affaires autant au fédéral qu’au Québec.

Ne vous étonnez donc plus de m’entendre dire que le Bloc, c’est dans les circonstances, un cadeau pour les conservateurs, cadeaux que je ne veux plus leur faire.

 

 

 

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