Histoire du futur… antérieur

Je l’ai déjà écrit, je profite des vacances pour lire des romans, catégorie que j’évite durant l’année.  La science-fiction a toujours fait partie de mes préférences de lectures… légères.  Ma préférence allait toujours à Isaac Asimov, un auteur dit « classique » en science-fiction.  L’été dernier j’ai lu une des autobiographies d’Asimov.  Ce qui m’avait permis de mieux connaître les origines de ce genre littéraire.  Peu de gens savent que la science-fiction a mis du temps à sortir du format de la courte nouvelle.  Au début (années 40, 50 et même 60), les auteurs de science-fiction proposaient leurs nouvelles à des magazines spécialisés dans ce genre.  Les premiers livres de science-fiction n’étaient que des recueils de ces nouvelles.

On considère Asimov, Bradbury et Clarke comme les 3 grands de cette époque.  On oublie de mentionner d’autres auteurs qui n’ont pas bénéficié de l’aura des 3 premiers.  C’est le cas de Robert Heinlein.  Asimov n’hésitait pas à le traiter de « génie ».  « Il reçut quatre fois le prix Hugo du meilleur roman et trois prix retro Hugo. Il reçut également le premier prix Nebula Grand Master« . (Wikipedia)

Cet été, j’ai emprunté à la bibliothèque le tome 1 de Histoire du futur d’Heinlein.  Comme tous les auteurs de science-fiction de cette époque on ne fait pas beaucoup dans la psychologie des personnages.  Ils sont plutôt stéréotypés comme ceux d’Asimov, ce sont plutôt des archétypes d’humains.  La science y est ancienne (on cherche encore à marcher sur la lune…).  De la science-fiction dont la science est quasi-dépassée.  Malgré tout, je suis emballé par ma lecture.  Heinlein savait lire dans le futur de nos sociétés.  Il parlait déjà (années 50) des pénuries de pétrole et d’énergie, des dangers du nucléaire, etc.  Il savait aussi camper des situations socio-politiques que nous ne renions pas aujourd’hui.

Il faut lire Les routes doivent rouler où il montre comment un pays tout entier peut devenir prisonnier d’une technologie dont dépend toute l’économie.  Dans ce cas ce sont les routes mécaniques, aujourd’hui cela risque de se produire par le contrôle de l’information (Google a bien commencé cette main-mise).  Une réflexion du passé qui éclaire notre avenir.

Dans L’homme qui vendit la lune, on voit comment manipuler l’opinion publique, comment acheter les politiques et comment se protéger des poursuites légales par des contrats tordus.  Avez-vous déjà lu les contrats qui accompagnent vos logiciels?  La recette en est donné par Heinlein.

Je n’ai que trois nouvelles de lu et déjà, je me propose de lire une grande partie des nouvelles d’Heinlein.  Après Histoire du futur 1, il y a 2, 3 et 4.  De quoi m’occuper pendant les vacances.

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