Tiré d’une des Michael’s Minute « Some in the Linux community think it’s imperative to force people to learn computing complexities, but my belief is that we need to make Linux much easier so it can appeal to a wider market than just the computer savvy. »
Ce qui résume assez bien ma position vis-à-vis Linux sur le Desktop.
Faut pas mettre « Linux » comme un tout qui est dans le même panier.
Je pense que tu l’as souvent dit toi même, certaines distributions font des efforts particuliers à ce niveau-là. Chaque fois que j’ai aidé ou conseillé quelqu’un sous Linux, je l’ai poussé vers Mandrake (Mandriva maintenant), entre autres parce qu’il est nettement plus intuitif pour les débutants que beaucoup d’autres distributions (Fedora/RedHat entre autres).
Et je suis toujours surpris de voir ceux qui débutent (pas ceux qui débutent en linux, ceux qui débutent point) faire naturellement des trouvailles que je n’avais jamais faites concernant des opérations simples.
Je suis d’accord avec vos deux propos, les efforts déployés par mandrake ont au fil de l’évolution des distributions a eu comme conséquence une utilisation plus intuitive (de même que l’installation proprement dite). Mais à mon avis, l’utilisateur qui débute (utilisation d’internet et d’une suite bureautique par exemple) fonctionnera aussi efficacement dans les deux environnements.
Là où j’ajoute un bémol à propos d’une utilisation aisée facilitant une migration en douceur concerne l’utilisateur intermédiaire/avancé.
Abonnez-vous pendant quelques semaines à la liste de diffusion d’ÉduLinux 2004. Vous y lirez là, la preuve concrète que Linux n’est pas encore à la portée de tout le monde. Et pourtant, EduLinux est basé sur Mandrake 10.0
Quand chaque changement que tu veux faire nécessite l’échange de dizaines de messages sur une liste, on est loin de la convivialité souhaitée.
Tu n’exagères pas un peu André ?
Chaque changement ? Quel genre de changement ? Installer une nouvelle carte vidéo ? (on sait bien que tout le monde fait ça à tous les jours).
Je suis un peu ironique, mais je pense que je dois rappeler la citation originale:
« …to make Linux much easier so it can appeal to a wider market than just the computer savvy ». On se place dans le « non-computer savvy ici ». Pense pas qu’un utilisateur normal qui veut faire un changement habituel dans Linux va devoir échanger une dizaine de messages pour installer un logiciel par exemple.
Évidemment, cela dépend de la distribution utilisée. EduLinux a toujours du retard sur Mandrake, et donc sur les logiciels les plus récents utilisés. Mais encore là, est-ce que tous les « non-computer savvy » veulent les logiciels les plus récents tout de suite ? Il me semble qu’on mélange les affaires là…
J’aime bien vos discussions. Et surtout quand vous discutez de Linux.
La solution ne serait-il pas, que les développeurs de logicielt supportent Linux? Je sais que ce qui empêche certains développeurs de créer des version Linux de leurs applications tout simplement à cause de la grande quantité de distribution de Linux.
Mais il y a un projet qui est intéressant qui peut peut-être apporter une solution à ce problème. C’est soit d’utiliser un software de packaging qui lui prend en charge plusieurs distribution de Linux. Ou que les distributeurs suivent un standard (ce qui n’est pas possible selon moi).
Ce que je pense c’est qu’il faudrait que la charge de maintenance des paquetage ne soit plus lié aux distributeurs de Linux mais aux fabriquants de logiciels.
Mais ce point ne peux exister qu’avec une bonne demande de logiciels Linux sur le marché, qui n’existe pas au Québec présentement.
Finalement, je ne me souvient plus vraiment si je suis rendu hors sujet…. 😉
Tu n’es pas hors sujet, Daniel, au contraire. Je pense que tu es en plein dans le sujet. Tu m’enlèves les mots de la bouche.
Je voulais faire une entrée du carte avec le titre : « Les distributions Linux, est-ce dépassé? »
J’y reviendrai, et ton commentaire est une très bonne amorce.