Septuagénaires en vadrouille… Nouvelle Écosse 13

Notre but premier au départ était de ne pas manquer le mascaret à Truro. Mission accomplie. Comme hors-d’oeuvre, nous avions planifié la visite du musée d’Africville et la visite du musée de l’aviation. Deux activités à faire à Halifax. Notre mascaret était annoncé pour 15 h 07 et nous avions une réservation pour le coucher à Antigonish.

Le petit musée d’Africville n’ouvrait qu’à 10 h du matin. Nous avons donc pris notre temps pour quitter le logement. Africville, c’est le nom donné à un quartier pauvre (des taudis) que des noirs néo-écossais occupaient. Histoire pénible de gens à qui on ne donnait pas vraiment de services municipaux, routes de terre et pas d’eau potable autrement que dans des puits. Pourtant le quartier est situé près de la zone portuaire d’Halifax. Leurs maisons furent détruites pour faire place au développement économique de la ville. Le musée loge dans une réplique de l’église d’Africville qui a été démolie en même temps que le reste du quartier au début des années soixante.

La petite église, musée d'Africville
La petite église, musée d’Africville

André voulait voir le musée de l’aviation. Oncle Louis nous a contaminés, on aime tous un peu les avions dans la famille. D’après ce qu’il avait vu dans la publicité, André croyait y trouver quelques avions (3 ou 4) et qu’en quinze minutes, la visite serait terminée. Surprise, en plus de l’avion de chasse sur le terrain extérieur et du bâtiment principal, on découvre un immense hangar plein d’avions, d’hélicoptères et de missiles. Il y en a tellement qu’on dirait un enchevêtrement d’avions et de morceaux d’avion. Finalement, en le visitant très rapidement, nous y avons passé presqu’une heure.

Avion de chasse dans la cour du Musée de l'aviation
Avion de chasse dans la cour du Musée de l’aviation
Le grand hangar du Musée de l'aviation
Le grand hangar du Musée de l’aviation

Nous sommes arrivés au centre d’interprétation du mascaret à Truro vers 14 h. Le mascaret était prévu à 15h7; belle occasion pous faire une bonne sieste dans l’auto. J’avais déjà vu le mascaret à Moncton, il y a plusieurs décennies. Mais pour Michou, c’était nouveau. À l’heure dite, il a fait son apparition dans la rivière. Impressionnant même si c’était un petit mascaret de 6 à 8 pouces de hauteur. Prise de photos et direction Antigonish. Un voyage plutôt terne sur l’autoroute par un temps froid et pluvieux.

Le mascaret à Truro
Le mascaret à Truro

Demain, on entreprend la Cabot Trail et du bon côté pour Michou 😉

Michelle et André

Septuagénaires en vadrouille… Nouvelle Écosse – 2

Un petit déjeuner copieux et très varié nous a remis en selle pour la nouvelle journée. Comme nous n’avions pas vraiment pris le temps de visiter l’attraction principale de Grand Saut, la veille, nous avons décidé de retarder un peu notre départ pour visiter le « grand sault », justement. Pas mal décevant car depuis l’érection du barrage, le débit d’eau est contrôlé et ce n’est qu’au printemps que la chute reprend ses airs d’antan.
Barrage et chute du Grand Sault NBL’allure actuelle de la chute à Grand-Sault. 

Heureusement, le site d’observation est tout près du centre Malobiannah. Sa visite a sauvé la mise. Un centre d’interprétation moderne et pédagogique. On y raconte l’histoire d’une jeune amérindienne qui sauva son village en dirigeant l’ennemi Mohawk dans la chute à sa suite puis, l’histoire de l’aménagement de la chute au fil des ans. Bref, une visite intéressante. On y trouve aussi des oeuvres d’art exceptionnelles comme cette courte-pointe qui aurait nécessité près de 1500 heures de travail.

Une courte-pointe sur l'histoire du Nouveau-Brunswick

Courte-pointe décrivant les 4 saisons du Nouveau-Brunswick

Que dire de ce capteur de rêves bien spécial.

Capteur de rêves

Après cette belle visite, nous avons mis le cap sur notre destination de la journée, Sackville au Sud du Nouveau-Brunswick. Cette petite ville est située à l’entrée de la Nouvelle Écosse.

Suivant les conseils de Google Map et tenant compte de l’heure tardive, nous avons pris la route la plus rapide, le transcanadienne 2. Malheureusement, la route passe toujours en forêt, du moins ce qu’il en reste après les coupes forestières (de petits arbres en train de reconstituer la forêt de jadis). Pourtant, le beau fleuve St-Jean passe tout en bas à gauche de la route mais on ne le voit quasiment jamais. La prochaine fois, prévoir du temps et prendre l’ancienne route qui longe le fleuve.

Arrivé vers 16 h 30 à Sackville, nous avions un peu de temps avant le souper. Nous avons fait une longue marche dans le parc de la Sauvagine. Un étang qui sert de relais à diverses espèces de canards et d’oiseaux. De beaux sentiers aménagés et des passerelles en bois permettent de le parcourir facilement. Une belle initiative des gens de la ville.

Passerelle en bois pour la visite du parc de la Sauvagine.Passerelle dans le parc de la Sauvagine

Canards dans le parc de la SauvagineDeux canards s’en vont baignant

Un bon souper avant le retour à notre chambre. Une chambre confortable et bien meublée.

Michelle et André

Leslibraires.ca, un site méconnu.

Pendant longtemps j’ai déploré le fait que les commerçants québécois n’utilisaient pas le Web ou l’utilisaient mal. Heureusement, les choses changent rapidement. On trouve de plus en plus de sites de commerce en ligne québécois. Malheureusement, la plupart des sites ne peuvent rivaliser avec leurs concurrents étrangers.

Un site transactionnel, ce n’est pas facile à concevoir ni à réaliser. Je reste encore trop souvent frustré quand je magasine en ligne sur des sites québécois. Parfois ce sont des détails mais des détails qui irritent. Le dernier en ligne. Je trouve un livre sur Renaud Bray que je veux faire livrer à la succursale près de chez-moi. Surprise, ce n’est pas prévu. On ne peut que faire livrer à la maison au risque d’être absent et de devoir se déplacer pour aller faire la cueillette. J’appelle en succursale pour me faire dire qu’effectivement on ne peut faire livrer en succursale en ligne. Je dois absolument contacter ma succursale pour demander cette livraison. Inacceptable.

Revenons à nos moutons. Leslibraires.ca. Voilà un site que je connaissais depuis longtemps mais que j’avais, à ma grande honte, sous-estimé avant de l’avoir vraiment utilisé. J’avais grandement tort. Depuis c’est devenu ma librairie en ligne préférée en ce concerne les livres en français. Pour les ebooks en anglais, c’est Kobo que je trouve le plus pratique… ma liseuse étant une Kobo.

Leslibraires.ca appartient à une coopérative de libraires indépendants. Ceux qui maintiennent l’accessibilité aux livres partout en province. Et chez-eux, on peut faire livrer chez le libraire de son choix ou le recevoir à la maison, c’est au choix. Si on fait livrer chez-soi ou si on télécharge un livre numérique on attribue son achat à un des libraires indépendants de la coopérative. Génial!

Je reviendrai plus tard sur les autres aspects qui font de ce site un site comparable à la concurrence étrangère.

J’ai commencé une liste des éditeurs distribués par Leslibraires.ca qui se servent d’un filigrane comme protection contre la copie illégale de leurs livres numériques. Je n’ai pas fini mais je suis déjà impressionné par leur nombre. Si vous lisez vos ebooks sur des plateformes diverses, c’est une vraie bénédiction.

Vos commentaires sont toujours appréciés.

Go West Old Man – 42

Une journée tellement sans histoires que nous venons de réaliser que nous n’avons fait aucune photo. Pourtant nous étions dans la région nord du lac Huron et nous sommes passés par le lac Nippissing.

N’étant plus en mode touristes, nous avons suivi sagement la route 17 de Blind River à Petawawa. Cette route évite d’entrer dans les villages et les villes. Pour voir ces deux grands lacs, il aurait fallu à quitter la 17 de temps à autre et visiter villes et villages. Nous avons traversé Sudbury quasiment sans s’en rendre compte.

Notre motel est à mi-chemin entre Petawawa et Pembroke. Sachant que le motel mettait un BBQ à notre disposition, nous avons acheté pains hot dog et saucisses. Ce fut notre souper. Dernière journée avant notre arrivée, on songe déjà à ce qui nous attend.

Michelle et André