Ma vie en libre!

J’ai réalisé, récemment, que je n’utilise presque plus de logiciels propriétaires sur mes divers ordinateurs. Je vis donc ma vie en libre et je m’en porte très bien. Quelques exceptions… les deux numériseurs et la capture vidéo. Probablement qu’avec un peu de persévérance, j’arriverai à les utiliser en libre.

Je suis donc toujours surpris de voir autant de gens autour de moi hésiter ou refuser de franchir le pas. Je fais autant, sinon plus de choses, avec mes ordis que ces réfractaires et je le fais avec du logiciel libre.

Quelques anecdotes récentes. Un ami et sa conjointe décident, enfin!, de se payer un ordinateur plus récent. Ils sont à la retraite donc n’ont pas d’obligation à fournir des documents au sacro-saint format MS-Office, et pourtant, ils ont allégrement augmenté la facture de leur ordinateur DELL d’autour de 200 $ pour y ajouter MS-Office. Plus récemment, une amie, me confie qu’elle se paye un nouvel ordi et me dit de ne pas m’offusquer du fait qu’elle y ajoutera, elle aussi, un MS-Office légal, donc cher. Pour cette somme, elle aurait pu se procurer une imprimante ou un numériseur ou un disque dur amovible ou une gigantesque clé USB ou un beau petit baladeur numérique, etc. Enfin, on m’a raconté qu’une employé d’une société moyenne, ayant demandé de se faire installer PDFCreator (libre, gratuit et très performant) sur son poste de travail, on lui a plutôt proposé une licence d’un produit propriétaire à 60 $. C’est la société qui payait la licence, mais c’est du gaspillage quand même.

Que faudra-t-il pour convaincre tout ce beau monde qu’un logiciel libre ce n’est pas un logiciel moins stable, ni moins performant que son équivalent propriétaire?

En attendant, je vis ma vie en libre et je m’en porte très bien.

Le coût de la gestion des licences… propriétaires.

Cet article résume bien le propos. Non seulement faut-il payer les licences des logiciels propriétaires mais encore faut-il engager des avocats pour prouver qu’on les a bien achetées. Encore un truc de Microsoft.

Morale, avec un logiciel libre, non seulement vous ne payez pas de licence mais vous n’avez pas besoin de payer pour gérer vos licences.

Merci Standblog pour cette information.

Irma la douce…

Vous savez l’admiration que je voue à Michael Robertson et son OS Linspire. Ce type est un visionnaire.

Lindows a été la risée de plusieurs purs et durs du libre mais, devenu Linspire, il est un des rares OS Linux vendu préinstallé sur des PC offerts dans les chaînes comme WalMart. J’ai écrit ici même que j’utiliserais Linspire sur mes ordis s’il était traduit en français.

Et bien ce diable d’homme, Robertson, est en train de réussir à faire traduire Linspire dans des dizaines de langues grâce au projet IRMA. Un drôle de site où chacun est invité à « Translate now ». Vous vous inscrivez, et vous vous mettez à traduire les chaînes de caractères qui ne sont pas encore traduites. Pour les joueurs vous pouvez même demander une chaîne de caractères au hasard pour la traduire.

J’ignore si la traduction sera revisée, ce que j’espère, mais la version française est déjà à 85 % traduite, du moins c’est ce que la section IRMA Language Stats nous apprend.

Le fondateur de Mandrake Linux se confie…

Gaël Duval, le fondateur de MandrakeSoft (devenu Mandriva), vient d’être licencié par la société qu’il a fondé. Loin d’être amer, il fonde Ulteo. Framasoft reproduit un interview avec lui. Très éclairant sur l’avenir du logiciel libre. Pour Gaël, le logiciel propriétaire ne sera qu’une petite parenthèse dans l’histoire de l’informatique.