La bataille du logiciel libre

Jaquette du livreC’est le titre du petit livre proposée en lecture obligatoire aux étudiants du cours Logiciels libres et sociétés donné à l’université Laval. Ce cours peut être suivi à distance pour des crédits ou comme étudiant libre. Mieux, vous pouvez reprendre le cours à votre guise puisqu’il est entièrement disponible en ligne (correction des devoirs en moins) et sous licence Creative Commons.

Revenons au livre recommandé, c’est une belle synthèse de la question. Pas trop long à lire, 120 pages seulement. Un style direct dans le style journalistique (une des auteurs est journaliste scientifique). À recommander aux parents et amis qui se demandent de quoi vous parlez quand vous dites « Le libre ». On peut en trouver la description sur le site de Renaud-Bray.

Vendre du libre pour le propager?

Voilà l’idée de Michael Robertson, l’initiateur de Linspire (ex-Lindows), une distribution Linux vendu dans les grandes surfaces aux États-Unis.

Il s’explique dans une de ces dernières Michael’s Minutes intitulée Moving from Geekland to the Mainland with CompareSoft.

Il réapplique aux logiciels libres la recette de Linspire, vendre un produit essentiellement gratuit.

J’attends vos commentaires. Personnellement, l’idée me séduit.

Eureka! J'ai trouvé le magazine que je cherchais

Depuis plus de quatre (4) ans que je fricote dans Linux sans beaucoup de succès, je cherche le magazine qui va m’aider à mieux comprendre et utiliser Linux et les applications qu’on y trouve. Tout ce que j’avais vu jusqu’ici était trop technique pour le simple « power user » que je suis. Je ne pouvais utiliser qu’une très petite partie du contenu des magazines en kiosque, le reste s’adressant à des programmeurs ou des ingénieurs en informatique.

Je ne regardais pas au bon endroit, tout simplement. Un nouveau collègue, Pierre Marcotte pour ne pas le nommer, m’a fait découvrir TUX, The First and Only Magazine for the new Linux User.. Ce magazine n’existe pas en format papier, voilà pourquoi je ne pouvais le trouver dans les kiosques à journaux. De plus, c’est récent, huit numéros de publiés seulement.

Le magazine est produit au format PDF et la mise en page est de niveau professionnel. On s’y abonne gratuitement à partir du site. À chacune des parutions, on reçoit un courriel nous enjoignant d’aller télécharger notre exemplaire. C’est-y-pas beau ça!

Le plus beau c’est que le magazine est vraiment mais vraiment à ma portée et à celle de la plupart des faux novices. On n’y parle pas à pleine page de kernel, de sécurité et autres jargons techniques. On vous apprend comment synchroniser votre Palm Pilot à l’aide des logiciels qu’on retrouve dans la plupart des distributions; comment faire ceci et cela avec GIMP, Audacity et les autres.; comment tirer parti du logiciel de gravure de votre distribution. Les explications techniques ne sont proposées que lorsqu’il est impossible de faire autrement, sinon on reste à votre niveau. Vite, vite allez vous abonner, c’est gratuit.

Une statistique surprenante

« Envrion 60% de toute la bande passante Internet est occupée par le trafic P2P, selon l’étude de CacheLogic » C’est tiré d’une dépêche de l’agence Reuters.

Cela vous surprend-t-il autant que moi? Je sais que le P2P sert aussi à des fins légitimes et légales mais que 60 % du trafic viennent du P2P, cela indique malgré tout qu’il s’échange pas mal de fichiers illégaux.

Touchez au Grisbi

Contrairement au film de Jacques Becker, « Touchez pas au Grisbi », je vous encourage fortement à toucher à Grisbi, le logiciel libre de comptabilité personnelle.

Il y a un bout de temps que je cherchais à remplacer GNUCash par un logiciel multiplateforme. Mes mésaventures avec Linux m’ayant échaudé, je trouvais incomfortable d’avoir à y gérer mes finances personnelles. La vie précipite quelque fois les décisions. Récemment, après avoir fait rouler GNUCash sur diverses distributions et probablement en utilisant des versions légèrement différentes de GNUCash, je me suis retrouvé avec des fichiers corrompus.

Impossible de me fier aux chiffres contenus dans mes fichiers GNUCash. J’ai donc décidé de prendre le taureau par les cornes et de tout recommencer sur un autre logiciel. J’en ai essayé trois avant de choisir Grisbi. Les autres (EuroBudget et jGnash) étaient inadéquats pour mes besoins. Soit trop compliqué, soit pas encore assez fonctionnel.

Grisbi roule sous trois plateformes, Windows, Linux (compilé pour plusieurs distributions) et Mac OSX. Je pourrai donc choisir mes OS sans me préoccuper de mes finances.

Jusqu’ici, j’en suis très satisfait.

Un jour je vous raconterai comment je fus privé de MoneyCount, le meilleur logiciel de finances personnelles que j’ai utilisé.