Je l’ai dit plus tôt, par mon travail, je m’adresse aux enseignants du préscolaire, primaire et secondaire. Ce qui m’amène à m’intéresser surtout aux briques et au mortier des ressources éducatives libres.
À ces niveaux, la fréquentation en présentiel est obligatoire, ainsi le veut la loi québécoise. Des modules, et encore moins des cours complets, suivis hors des locaux de l’école sont hors de question, sauf exception majeure comme la maladie, les déplacements obligatoires d’athlètes, etc. L’enseignant assure toujours le scénario d’apprentissage. Par contre, la pédagogie par projet et l’usage du TNI demandent de plus en plus l’accès à du matériel de toutes sortes qu’on peut utiliser légalement en classe et de plus en plus hors de la classe dans le monde virtuel du Web.
L’assouplissement récent de la loi canadienne sur le droit d’auteur n’est pas suffisant pour répondre aux besoins des élèves et des enseignants. En effet, la plupart des exceptions en faveur des écoles exigent que les ressources soient utilisés dans les locaux de l’école. Or, les projets d’élèves se retrouvent de plus en plus sur le Web, donc des locaux. D’où l’intérêt croissant à ces niveaux scolaires pour les REL de type briques et mortier.
La présentation de M. Gilbert Paquette est convaincante, il vaut mieux des objets d’apprentissage bien catalogués et interopérables grâce à des moteurs de recherche adaptés à ces métadonnées. Mais voilà,. les briques et le mortier abondent et on ne peut entrevoir le moment où tout cela sera indexé en MLR ou selon une autre norme standardisée. Flickr, You Tube, Jamendo, Internet Archive, et consorts sont trop massifs pour qu’on puisse espérer un catalogage qui irait bien au-delà des mots clés et/ou de correspondance de mots clés. C’est ce que j’appelle la quadrature du cercle.
Pour l’instant, nous (Carrefour éducation) nous nous contentons de dresser des listes de sites contenants des REL adéquats pour l’école. Qu’en pensez-vous?