Je crois depuis très longtemps que la philosophie économique actuelle de la croissance à tout prix est condamné à l’échec puisque la planète et ses ressources ne peuvent croître. On dit que ce sont des ressources finis dans le sens qu’elles ne peuvent croître indéfiniment.
Par contre, je n’arrive pas à trouver une façon d’assurer la décroissance (ou la croissance nulle) sans augmenter la pauvreté de la majorité. La richesse d’une minorité, c’est facile, cela porte le nom de capitalisme.
Or, ce matin, je suis tombé sur un article du Monde diplomatique qui sans apporter la solution complète indique cependant qu’il y a un préalable. Il faudra sortir de l’idéologie capitaliste qui nous encourage à se « hisser au-dessus des autres ».
L’auteur, André Gorz, propose plutôt une approche où on ne produirait que ce qui » ne privilégie ni n’abaisse personne ».
Je n’essaierai pas de résumer le texte, je vous laisse plutôt le lire. L’article reproduit un article de 1974 (il était visionnaire le bonhomme) d’André Gorz.
Merci André de souligner la publication de cet article.
Il alimente la réflexion que j’avais amorcée alors que je découvrais de …
Pour plus de réponses vous pouvez aussi lire l’excellent bouquin de Tim Jackson, Prospérité sans croissance, à mon avis l’équivalent du Rapport du Club de Rome ou du bouquin Facteur 4…
http://moinscplus.blogspot.com/2010/06/lire-prosperite-sans-croissance.html
Sur André Gorz et la sortie du capitalisme, le n°33 de la revue EcoRev est aussi très instructif.
Coopérativement
Boris