Une nouvelle (dont je n’ai pas trouvé la trace sur le Net) à la radio, ce matin, fait état des hauts cris lancés par l’industrie du disque parce que les ordinateurs mis à la disposition du public, à la Grande bibliothèque, comprennent un graveur de cédérom.
Tout défenseur du droit d’auteur que je suis, je suis outré. Bientôt on interdira tout ce qui permet des gestes illégaux. Ce qu’on oublie c’est que ces graveurs sont utiles pour des tâches complètement légales et louables. La direction de la Grande bibliothèque refuse de les retirer en affirmant qu’ils sont là pour permettre aux usagers de faire des copies des oeuvres du patrimoine québécois qui sont du domaine public.
Va-t-on devoir se cacher pour exercer nos droits légitimes? Le droit à la copie privée, cela existe et, bien encadré, c’est bénéfique à la société.
Pour écouter mes CD audio (tous légaux) sur mon baladeur, je dois les « ripper », va-t-on me mettre en taule parce que je veux écouter mes CD sur le lecteur que je veux? Où cela va-t-il s’arrêter?
Si vous savez où je peux appuyer la position de la Grande bibliothèque, faites-moi signe, je signerai à deux mains.
Je commencerais par leur écrire un courriel d’appui, par le site Web.
Ensuite, un courrier du lecteur adressé à La Presse et au Devoir devrait aussi aider.
Les moyens du bord sont souvent les plus efficaces.
Merci de ces conseils Clément. Je vais commencer par le courriel d’appui. Mais j’aimerais que la nouvelle sorte ailleurs pour avoir plus de détails.
Tu ne me donnes pas ton point de vue sur la chose. Tu partages mon indignation?