Tous les ans quand arrive le printemps, je profite du Salon du livre de Québec pour effectuer un pélerinage au stand de la maison d’édition Ecosociété. Comme quoi les générations changent mais les coutumes demeurent. La génération de mes parents aurait dit qu’elle allait chaque année à l’Oratoire, au Cap-de-la-Madeleine ou à Sainte-Anne de Beaupré. Moi, c’est Écosociété.
Pourquoi? Parce que c’est un des rares éditeurs de gauche au Québec et qu’il doit vendre ses livres pour survivre. J’ai tendance à emprunter mes livres à la bibliothèque (j’en suggère l’achat quand ils n sont pas disponibles) municipale. Je fais volontairement exception pour Écosociété. Je dois faire des choix parce que chaque année il y a plus de livres qui m’intéressent que le budget que j’alloue à ce pèlerinage.
Cette année, j’ai ajouté une contribution volontaire au financement de la poursuite qu’on leur intente à propos du livre Noir Canada. Ils sont victimes comme bien d’autres d’un slapp. Nos lois mettent bien du temps à interdire ou réglementer cette pratique.
Voici les deux titres achetés cette année.
L’avenir est à gauche – Douze contributions pour un renouvellement de la gauche au Québec.
Désobéir et grandir – Vers une société de décroissance