Vous connaissez John Dvorak, le Foglia du PC Magazine? Il a écrit un article mi-sérieux, mi-comique sur les 10 axiomes de l’informatique moderne. L’article était destiné à choquer, il a réussi.
Jem Matzan, sur NewsForge, s’est amusé à reprendre l’article de Dvorak pour montrer que tout ceci ne vaut que pour Windows et que GNU/Linux en est exempt. Sous le titre Ten axioms of computing? Call them Windows flaws, il réfute plusieurs des points de Dvorak. J’avoue ne pas être d’accord avec toutes ses remarques. Surtout quand il affirme que Dvorak est inféodé à Microsoft. Je lis Dvorak depus assez longtemps pour être convaincu du contraire.
Malgré tout, on trouve des perles dans l’article de Matzan comme celle-ci (qui explique le titre de mon billet) « You can’t have power and simplicity in an operating system, despite what the advertisements say; the two are mutually exclusive. »
Je prêche ceci depuis longtemps à propos des logiciels d’application . Je ne crois pas qu’on puisse à la fois offrir un jeu restreint d’options (menus, fenêtres de dialogue, etc.) et permettre à l’usager de réaliser des tâches complexes. Une tâche complexe exige presque toujours des réglages en conséquences qui sont antinomiques avec une certaine simplicité. C’est pourquoi je préfère Photoshop Element à Photoshop. Ouvrir une boîte de dialogue dans Photoshop, c’est se gratter la tête longtemps pour savoir s’il faut, ou non, mettre quelque chose dans chacune des cases (ou cocher toutes les options). Si j’étais graphiste professionnel, je saurais à quoi tout cela sert et je serais heureux qu’on m’offre l’opportunité de pouvoir tout régler à ma convenance. Je ne suis qu’un amateur, Photoshop n’est pas pour moi (et je pourrais dire Gimp, non plus).
Revenons à Linux… la plupart des distributions vont dans le sens de nous donner le pouvoir sur notre système d’opération au détriment de la simplicité dont le novice aurait besoin.
Au fait, n’oubliez pas de lire les deux articles cités, vous ne le regretterez pas 😉