Éditeurs numériques exemplaires.

Copie d'écran du site Les libraires

Copie d’écran du site Les libraires

Je me suis souvent exprimé sur la lecture en numérique, entre autre dans cet article. Je suis un fan pour tous les livres qui ne reposent pas sur la qualité des illustrations ou des photos. 

La protection utilisée pour faire respecter le droit d’auteur est un obstacle pour les adeptes des livres numériques. Le marché est dominé par deux méthodes de protection, Kindle (d’Amazon) et ADE (Adobe). La première ne s’applique qu’aux achats faits sur Amazon. La seconde se retrouve un peu partout ailleurs. Ces protections amènent de la complexité inutile au lecteur surtout si ce dernier utilise plus d’un appareil pour ses lectures. Faire passer un fichier ainsi protégé d’un appareil à un autre n’est pas toujours facile. 

On le sait des personnes habiles en programmation arrivent à débarrer ces protections. Elles s’annoncent même sur le Web. Ce qui va à l’encontre de ce que les éditeurs recherchent. En bout de ligne ce dont l’éditeur à besoin, c’est d’une preuve de la copie illicite. Or, un moyen de protection plus simple et moins pénalisant pour le lecteur existe, le filigrane. À la manière d’un filigrane physique sur une feuille, il s’agit d’ajouter un groupe de mots (habituellement le nom du client acheteur) dans le fichier numérique.

Le livre reste ainsi facilement transportable d’un appareil ou d’un logiciel de lecture à un autre. L’éditeur pourra toujours faire la preuve que le fichier a été utilisé illégalement.

J’achète mes livres numériques en anglais sur Kobo (là, je n’ai que rarement des livres sans protection ADE) et mes livres en français sur Les libraires.ca. Et là, je trouve beaucoup de ces livres numériques protégés par filigrane. Que du bonheur. Tellement que désormais je refuse d’acheter les livres qui ne sont pas protégés par filigrane.

Exemple d'un ebook avec filigrane

Filigrane sur un livre numérique

Je voudrais rendre hommage aux éditeurs francophones qui ont choisi le filigrane comme méthode de protection. À vue de nez, il doit y avoir entre 25 et 30 pourcent des éditeurs sur Les libraires.ca qui sont protégés par filigrane. J’ai commencé une petite liste de ces éditeurs, elle est incomplète, mais je vous la livre telle quelle. J’aimerais bien la compléter surtout si j’ai de l’aide. Ce serait merveilleux si l’équipe de Les libraires.ca me fournissait une liste complète et à jour. Je pourrais prendre le temps de mettre un hyperlien vers chacun de ces éditeurs

Liste incomplète des éditeurs avec filigrane

  • Du Vaisseau d’or certains titres sous Adobe mais la plupart sous filigrane
  • Éditions du passage
  • Du Nordir
  • Éditions du CRAM
  • Les Éditions du blé
  • Druide  
  • Dominique et compagnie  
  • Éditions des plaines  
  • Éditions de ta mère  
  • Éditions de la violette
  • la Pleine Lune
  • Éditions de la Paix
  • Éditions de La Noraye
  • Éditions de l’Isatis
  • Les Éditions de l’Interdit
  • De Courberon
  • Éditions David
  • La courte échelle
  • Coups de tête
  • Éditions Cornac
  • Comme des géants
  • Clermont Éditeur
  • Éditions du CHU Sainte-Justine
  • Chouette
  • Chiffon bleu
  • Cheval d’août
  • Chant de mon Pays
  • CFORP
  • Carte Blanche
  •  Éditions la Caboche
  • Broquet
  • Boréal
  • Boomerang
  • Éditions Belle Feuille
  • Bouton d’or d’Acadie
  • Éditions Belle Feuille
  • Bayard Canada
  • Ariane
  • Archimède
  • Atelier 10
  • Annika Parance Éditeur
  • ANDARA
  • Ulysse
  • Alto
  • ALIRE
  • ADA
  • LUX
  • Écosociété

P.S. Bienvenue aux gens qui veulent compléter la liste. Je reviendrai mettre des hyperliens vers ces éditeurs.

 

Relations entre courtiers et producteurs d’huile palme (Maîtrise).

Fruits du palmier à l'huile

© CIFOR, Creative Commons By Nc Nd

Depuis des décennies, mon mémoire de maîtrise intitulé « Les relations entre courtiers et producteurs d’huile de palme dans le delta du Niger au XIXe siècle », dormait dans de l’Université de Montréal. J’imagine que peu ou aucune personnes ont eu la chance de le parcourir. Je rêvais depuis longtemps de le mettre en accès en format numérique.  Juste au moment où j’allais abandonner l’idée me disant que cela ne servirait que mon ego, je rencontre un vieil ami africain avec qui j’ai fréquenté l’université de Montréal. Ce dernier, docteur en histoire, enseigne à l’université à Kinshasha, me dit qu’il se sert tous les ans de mon mémoire (je lui en avais donné une copie) dans un de ses cours. Du coup, mon rêve devenait un geste utile.

En plus de l’intérêt universitaire pour mon mémoire, je crois vraiment qu’il intéressera toute personne qui s’intéresse aux sociétés africaines précoloniales.

Ne vous laissez pas intimider, la lecture en est facile, ceux qui me connaissent savent que je sais vulgariser les connaissances. La première partie est très générale et va vous introduire à la région et à son organisation socio-politique. Vous pouvez même vous en contenter dans un premier temps. Ne manquez pas dans le chapitre trois, la section sur les sociétés lignagères et la parenté classificatoire (page 52 et suivantes). Vous comprendrez mieux pourquoi vos amis africains vous présentent souvent leurs amis comme des frères, voire des papas.

La première phase de mon projet vient de prendre forme. J’ai numérisé page par page le mémoire au format PDF. Attention, ce sont des images de chacune des pages assemblées dans un PDF. Ce qui exclut la possibilité de faire des recherches de mots ou d’expressions. C’est le début. Je m’attelle à la tâche plus exigeante de refaire le travail avec un logiciel de reconnaissance de caractères (OCR) pour le proposer ensuite dans un format plus utile comme le ePub ou le PDF textuel.

Pour vous éviter de trop gros téléchargements, j’ai découpé l’ouvrage en morceaux :

  1. Sommaire et introduction (PDF)
  2. Première partie – Chapitre 1 (PDF)
  3. Première partie – Chapitre 2 (PDF)
  4. Première partie – Chapitre 3 (PDF)
  5. Deuxième partie – Chapitre 1 (PDF)
  6. Deuxième partie – Chapitre 2 (PDF)
  7. Deuxième partie – Chapitre 3 (PDF)
  8. Deuxième partie – Chapitre 4 (PDF)
  9. Conclusion, appendices et bilbliographie (PDF)

Pour ceux qui n’ont pas peur des gros fichiers la maitrise_complète (PDF) (14,3 Mo)

Je place mon mémoire sous une licence Creative Commons By, Nc et Nd. Je ne suis pas fermé à des usages commerciaux ou à des modifications (améliorations) mais je tiens à en être informé.

Vos commentaires seront appréciés. Je les approuve avant la publication pour éviter les nombreux spams publicitaires.

Habitudes de lecture – 2

Dans le précédent article, je n’ai pas répondu aux questions proposées pour cette ronde de textes sur les habitudes de lecture.  Je me reprends.

Où et quand?

Jeune je lisais souvent au lit.  Depuis longtemps j’ai cessé cette habitude.  Je ne lis jamais au lit.  Par contre, j’ai toujours utilisé mon temps de présence aux toilettes pour lire.  Il y a des contraintes cependant… le texte doit être court (l’idéal pour le journal ou le magazine) où pouvoir se lire à petite dose.  Faire attention à ce que personne n’attende à la porte 😉  Pour le reste, je lis un peu partout.  Salon, dans la cours, cuisine, etc…  Sauf pendant les vacances, il est rare que je m’installe pour une heure ou plus de lecture.  Ce sont plutôt une série de petites périodes (5 à 30 minutes) mises bout à bout.

Une nouvelle façon de lire à fait irruption dans ma vie… la lecture sur ordinateur.  Sur le Web, les RSS, etc mais aussi des livres en PDF (souvent sous licence libre).  Contrairement à bien des gens, j’arrive à lire sur écran.  Je change la taille des caractères pour que la lecture soit confortable.  Je choisis la bonne distance de l’écran.  Cela devient presqu’aussi confortable que dans un livre papier.  Le hic, c’est que mon portable n’est pas encore assez portable pour la lecture aux toilettes 😉

Comment je choisis mes lectures?

Une bonne question… Je n’ai jamais réfléchi à la question.  Sur le Web, c’est surtout par les pistes données sur les RSS que je suis régulièrement.  Pour mes lectures sur l’avenir planétaire ou les enjeux alter mondialiste, les reportages écoutés à la première chaîne de Radio-Canada vont souvent m’aiguiller vers un bon livre.  Les visites au stand à journaux m’orientent vers certains magazines.

Quel style de lecture ?

Relire mon premier billet sur le sujet.

Qu’est-ce que j’attends de mes lectures ?

La plupart du temps c’est d’alimenter ma réflexion sur mes sujets de préoccupations : le libre, le droit d’auteur, le sous-développement, le réchauffement climatique, etc.  Quand je lis en vacances, tout ce que je demande au livre c’est de m’avoir fait passer du bon temps.

Mes petites manies ?

J’en ai parlé précédemment.  La manie la plus constante, c’est de ne pas me sentir capable de « sauter » des pages dans un magazine ou un livre.

Je reviendrai avec mes lectures récentes.

Habitudes de lecture – 1

Mon ami Gilles Jobin m’a poussé un peu à écrire davantage sur mon blogue, et je l’en remercie.  Je suppose qu’il faut juste se réserver du temps dans la semaine pour écrire un peu.  Cette fois, il s’interroge sur mes habitudes de lecture et sur ce que je lis.

Je suis toujours surpris de voir comment mes habitudes de lecture ont évolué au fil des ans.  Difficile d’expliquer pourquoi?  La vie tout simplement qui se déroule et nous change imperceptiblement.

De début du secondaire jusqu’à la bonne trentaine, j’étais un lecteur boulimique.  Je lisais tout le temps… ce qui explique peut-être mon peu de penchant pour le sport.  Ma mère me poussait souvent « à prendre l’air » comme elle disait.  Je lisais de tout, de la bande dessinée aux biographies, en passant par le roman, les ouvrages d’histoires (je fus prof d’histoire) et les théories du sous-développement (J’ai fait l’Afrique).  Bien sûr la proportion de romans a diminué avec l’âge mais curieusement je suis resté accro à la bande dessinée et au magazine Pilote jusque à la fin vingtaine.

J’ai commencé très jeune à acheter des livres.  Quand j’ai commencé à travailler, je me suis mis à acheter tellement que souvent j’avais dans ma bibliothèque des livres que je n’avais pas lu et que probablement je ne lirais jamais.  Le sujet m’intéressait un moment mais pas toujours assez pour en entreprendre la lecture.

Faut dire que j’ai le défaut de vouloir lire un livre du début à la fin sans en sauter une seule ligne.  Pas très commode pour lire des livres un peu rébarbatifs.  Cette habitude se transpose aussi dans les magazines et les revues.  Pas rare que puisse dire d’un magazine que je l’ai lu d’une couverture à l’autre.  Cette habitude n’a qu’un seul avantage, c’est celui de nous familiariser avec des sujets que nous n’aurions pas eu la curiosité d’aborder autrement.  Dans le moment, je lis le numéro spécial de Québec Science sur le 400e de Québec.  Je n’ai pas encore sauté une seule page,,,

Vers la fin de la vingtaine, le mariage et bientôt le premier enfant ont changé un peu mes habitudes de lecture.  Je fuyais les romans, sauf en vacances, car je ne sais pas m’arrêter quand j’en commence un.  Pas facile avec la conjointe et les enfants.  C’est à ce moment que j’ai commencé à lire davantage de magazines et de revues spécialisées.  Pendant ma période « apprentissage de la photo », c’est fou ce que j’ai lu comme magazine spécialisé en photo (en anglais la plupart du temps).  Cela n’a pas fait de moi un grand photographe, loin de là!  Je comprends la technique mais pour mettre de l’àme dans une photo, c’est autre chose.

Inutile de dire que si j’ai pu faire la moitié de ma carrière professionnelle dans le domaine des TIC, ce fut grâce à cette manie de lire des magazines spécialisés.  Mon CV ne comprend, à part l’expérience de travail, aucune ligne sur l’informatique.  Tout ce que je sais c’est grâce à mes lectures d’autodidacte.  C’est d’ailleurs une qualité que je revendique, celle de pouvoir apprendre sans suivre de cours formels.

Dans une période de ma vie où j’ai dù pratiquer la simplicité obligé et non volontaire, j’ai lu le Dr Mongeau et d’autres sur ce sujet. J’en suis ressorti en me disant que c’était fou d’acheter tous les livres qu’on veut lire.  D’ailleurs mes moyens financiers à l’époque m’avait forcé à réduire considérablement mes achats de livres.  J’ai redécouvert la merveilleuse institution que sont les bibliothèques.  Maintenant je n’achète que des ouvrages de références ou des ouvrages dont le sujet fait qu’ils doivent être lu maintenant pour ne pas qu’ils soient dépassés.

Le prochaint billet portera sur ce que j’ai lu de marquant dans les 2 ou 3 dernières années.  Vous pouvez déjà en avoir une bonne idée en feuilletant la section « suggestion de lecture » de mon blogue.