Septuagénaires en vadrouille… Nouvelle Écosse 4

Notre blogue d’hier fut mis en ligne avant la panne d’électricité qui frappa aussi notre Bed & Breakfast. La pluie très forte s’infiltrait par la cheminée, rien d’important pour nous mais du travail en perspective pour nos hôtes. Au lever, toujours pas d’électricité mais, oh! surprise, un petit déjeuner chaud grâce à la cuisinière à gaz de la propriétaire. Je laisse Michelle vous décrire ses crèpes: un délice avec une compote de petits fruits maison, une confiture aux mûres pas piquée des vers et un fromage artisanal. Plus quelques cafés en jasant avec les proprios. Il faudra y revenir pour profiter de l’extérieur, de la plage privée et continuer la conversation avec ces gens charmants!

Départ vers 9 h pour Truro, notre première destination. Un arrêt pour aux Five islands park. Magnifique vue sur le Minas Basin et beaucoup de vent avec un soleil magnifique. Sur la route et à Truro presque tout est fermé, même un Tim Hortons. Les musées et les centres d’interprétation touristique se sont donnés le mot pour fermer le samedi et le dimanche pour cause d’ouragan. Après un petit sandwich rapide au parc de la ville, on va se fait venter au centre du Mascaret de Truro. Expérience vivifiante!

En arrlère-plan, 3 des 5 îles.

Bel arrêt à Burncoat Head Park près de Noel. Le centre est fermé mais on passe sous la clôture. Les plus hautes marées du monde furent mesurés là.

Si vous arrivez à lire vous verrez que le Guinness book le prouve.
Marée basse.

Nous avons privilégié les routes qui passaient le plus près de la mer: sinueuses, avec plusieurs branches ou troncs brisés sur les bas-côtés ou retenus carrément par les fils électriques!

Arrivés à Windsor au Super 8, petit souper agréable dans un Pub d’allure britannique, le Spitfire.

À demain?

Michelle et André

Septuagénaires en vadrouille… Nouvelle Écosse 3

Aujourd’hui c’est le jour de l’arrivée de l’ouragan/tempête tropicale Dorean sur la Nouvelle Ecosse. Michelle insiste pour qu’on se rende au plus tôt au BB réservé pour ce soir. Elle finit par me convaincre.

Mais avant, il faut lui trouver de nouveaux souliers, les siens l’ayant lâchée hier lors de la promenade de la Sauvagine. ‘Seulement des sandales pour affronter le premier ‘hurricane’ de ma vie, ça ne va pas du tout!’

Nous réglons le problème à la première heure à Amherst pas loin de Sackville.

Vers 11 h, nous arrivons à Parrsboro, à quelques 15 km de Port Greville oû nous logerons ce soir. Un musée de géologie nous intéresse mais il est fermé pour cause d’ouragan… Nous devançons le dîner. Pas question de pique-nique, il pleut à verse. La Harbour View Restaurant fera l’affaire.

Le Restaurant Harbour View à Parrsboro

Le fameux Harbour se révèle un grand quai comme on en voit partout dans les Maritimes. C’est la marée basse et les bateaux reposent au fond sur le sable. Impressionnant.

Le fameux Harbour de Parrsboro

Nous avons bien essayé de faire un peu de tourisme avant de regagner notre BB. Mais le musée de Port Gréville sur l’histoire de la marine à voile est également fermé pour cause d’ouragan. Pire nous espérions, demain, voir le mascaret au centre d’interprétation du mascaret à South Maitland mais le site Web nous apprend que le centre sera fermé samedi et dimanche pour cause… d’ouragan! Bref, Dorean nous aura surtout privés de deux jours de visites touristiques.

On se console dans notre luxueuse suite (avec cuisine et tout le tralala) trouvée sur Booking.com. Tout cela au prix des motels habituels. Nous reste à espérer que l’électricité ne sera pas coupée en soirée. Un aperçu de notre gîte.

Le Fox Point Inn à Port Grevelle
Le BB qui nous a reçus à Port Grevelle.

Michelle et André

Septuagénaires en vadrouille… Nouvelle Écosse – 2

Un petit déjeuner copieux et très varié nous a remis en selle pour la nouvelle journée. Comme nous n’avions pas vraiment pris le temps de visiter l’attraction principale de Grand Saut, la veille, nous avons décidé de retarder un peu notre départ pour visiter le « grand sault », justement. Pas mal décevant car depuis l’érection du barrage, le débit d’eau est contrôlé et ce n’est qu’au printemps que la chute reprend ses airs d’antan.
Barrage et chute du Grand Sault NBL’allure actuelle de la chute à Grand-Sault. 

Heureusement, le site d’observation est tout près du centre Malobiannah. Sa visite a sauvé la mise. Un centre d’interprétation moderne et pédagogique. On y raconte l’histoire d’une jeune amérindienne qui sauva son village en dirigeant l’ennemi Mohawk dans la chute à sa suite puis, l’histoire de l’aménagement de la chute au fil des ans. Bref, une visite intéressante. On y trouve aussi des oeuvres d’art exceptionnelles comme cette courte-pointe qui aurait nécessité près de 1500 heures de travail.

Une courte-pointe sur l'histoire du Nouveau-Brunswick

Courte-pointe décrivant les 4 saisons du Nouveau-Brunswick

Que dire de ce capteur de rêves bien spécial.

Capteur de rêves

Après cette belle visite, nous avons mis le cap sur notre destination de la journée, Sackville au Sud du Nouveau-Brunswick. Cette petite ville est située à l’entrée de la Nouvelle Écosse.

Suivant les conseils de Google Map et tenant compte de l’heure tardive, nous avons pris la route la plus rapide, le transcanadienne 2. Malheureusement, la route passe toujours en forêt, du moins ce qu’il en reste après les coupes forestières (de petits arbres en train de reconstituer la forêt de jadis). Pourtant, le beau fleuve St-Jean passe tout en bas à gauche de la route mais on ne le voit quasiment jamais. La prochaine fois, prévoir du temps et prendre l’ancienne route qui longe le fleuve.

Arrivé vers 16 h 30 à Sackville, nous avions un peu de temps avant le souper. Nous avons fait une longue marche dans le parc de la Sauvagine. Un étang qui sert de relais à diverses espèces de canards et d’oiseaux. De beaux sentiers aménagés et des passerelles en bois permettent de le parcourir facilement. Une belle initiative des gens de la ville.

Passerelle en bois pour la visite du parc de la Sauvagine.Passerelle dans le parc de la Sauvagine

Canards dans le parc de la SauvagineDeux canards s’en vont baignant

Un bon souper avant le retour à notre chambre. Une chambre confortable et bien meublée.

Michelle et André

Septuagénaires en vadrouille…. Nouvelle Écosse – 1

7 h ce matin, départ de Sainte-Julie. Arrêt 5 minutes plus tard pour un petit café chez Tim Hortons. Prise de photo du départ.

Michelle et André au départ de Sainte-Julie

Petit déjeuner à Sainte-Hélène de Bagot chez A & W. Notre arrêt préféré pour le petit déjeuner quand on va à Québec. Un plein d’essence à bon prix et Hop! on repart pour de bon. Direction Grand Sault au Nouveau-Brunswick. À me voir les lunettes croches, la bouche à la Jean Chrétien, il est clair que je n’ai pas encore bu mon premier café (Michelle).

Petit café pour attendre le dîner à Montmagny chez Tim Hortons, toujours! Surprise, on se prépare à nous y recevoir l’an prochain avec une bel ensemble de bornes de recharge: 4 bornes toutes neuves pas encore toutes installées.

Bientôt disponible pour les électromobilistes.

Vers 13 heures, on s’arrête devant le magnifique lac Témiscouata pour manger nos sandwichs au jambon avec un bout de fromage. Toutes les embarcations sont amarrées à la marina.

Marina sur le lac Témiscouata.

On change de chauffeur et c’est parti pour Grand-Sault. On y arrive, une heure plus tard dans les maritimes, vers 16 h. Notre motel, le Rodeway, est bien pour le prix. Chambre spacieuse, piscine et spa intérieur (André a fait deux trempettes). Même un gym qu’André n’a pas osé utilisé ;-). Une borne de recharge trône devant l’entrée mais nous sommes encore à essence.

Demain, on devrait dormir à la porte de la Nouvelle Écosse, à Sackville. Comme la distance n’est pas très grande, nous pourrons faire des visites touristiques dans les environs.

Michelle et André

Septuagénaires en vadrouille

L’an dernier sous le titre « Go West Old Man« , j’ai tenu un journal de notre périple dans l’Ouest canadien.

Cette année nous avions pensé nous rendre à Terre-Neuve pour toucher l’autre extrémité du Canada. Des dépenses imprévues nous obligent à modifier notre parcours. Nous conservons le titre « Go East old man » pour l’an prochain quand nous irons à Terre-neuve. Cette année nous ferons le tour de la Nouvelle Écosse.

Notre titre est moins évocateur « Septuagénaires en vadrouille« . À cet âge la vadrouille se passe plus lentement ?.

Comme l’an dernier, j’espère tenir le coup et faire un billet par jour.Michelle saura bien me convaincre d’écrire quand j’aurai la flemme.