Mon Wallabag sur un serveur partagé de Funio… ça marche! #CLOM_REL

J’ai terminé mon article précédent en disant que je devrais essayer d’installer ma propre instance de Wallabag sur le serveur partagé que je loue chez Funio.  Un peu de lecture sur les prérequis et surtout le script proposé par Wallabag pour évaluer la compatibilité du serveur et… voilà c’est installé.  Il m’a fallu télécherger un gros Zip nommé Vendor et le mettre sur le serveur. Pas trop compliqué. Un seul prérequis n’est pas sur le serveur, Tidy. Ne me demandez pas ce que c’est paraît que Wallabag fonctionne sans dans la plupart des cas. Puis-je l’installer moi-même sur le serveur? Je n’ai que le FTP pour accéder au serveur, pas de SSH.

La version navigateur de Wallabag me convient bien jusqu’ici… les photos suivent et la mention des vidéos est affichée sur la page, ce qui n’est pas toujours le cas avec Pocket. Je me sers du bookmarklet, ce qui me semble la solution la plus légère et la plus simple et elle fonctionne bien jusqu’ici.

J’ai installé l’application Android proposée. Elle marche… pas fort. On sent que ce n’est qu’une première version. Pas facile à configurer… les instructions ne sont pas claires. J’ai essayé de le faire en ajoutant mon nom d’usager au URL d’accès. C’est quand, en désespoir de cause, je n’ai mis que l’URL de mon Wallabag que j’ai enfin connecté. Mais je n’étais pas au bout de mes peines. Une confusion entre la lettre O majuscule et le chiffre 0 dans le token m’a bloqué un bon bout de temps.

Une fois bien installée… grosse déception. C’est d’un rudimentaire achevé. Rien à voir avec celle de Pocket.  Je vais m’y tenir pour un bout de temps en espérant que les nouvelles versions seront de mieux en mieux. Je ne voudrais pas annuler mon premier pas vers la liberté tout de suite. 😉

J’essaierai de documenter de la même façon les autres pas que je ferai vers la liberté…  Je reste conscient que la plupart des gens n’ont pas accès à un serveur ou comme moi ne sont pas programmeur. La route sera plus longue et plus pénible pour certains.

 

 

De Pocket à Wallabag aka Framabag – Vers la liberté… #CLOM_REL

Ceux qui me connaissent savent que je m’intéresse au libre depuis le début de ce millénaire. Pour paraphraser Framasoft, la route fut longue mais la voie reste libre. Il m’a fallu 5 ans pour passer définitivement à Linux sur mon ordi personnel. Que d’installations et de désinstallations pendant ces 5 ans.  Finalement Linux devint plus « novice friendly » et j’ai conservé mon installation.

Ce fut plus simple pour les logiciels car je préférais les logiciels libres multiplateformes, question d’utiliser les mêmes outils au travail et à la maison. Finalement, j’ai pu dire que j’étais à près de 90 % libre sur mes ordinateurs. PUIS le nuage (cloud) et les téléphones (et tablettes) intelligentes sont venus chambarder tout cela.  C’était presque retour à la case départ, les frais en moins.  Car c’est là le piège du cloud et des téléphones, c’est que beaucoup de choses propriétaires, donc non-libres, sont gratuites. En plus, Google joue toujours sur la corde raide entre libre et propriétaire. On le constate de plus en plus avec Android et d’autres de ses services. L’ombre de Big Brother n’est plus celle de l’État omniprésent mais celle d’une multinationale aux airs innocents.

Bref, je ne suis plus très à l’aise, moralement, avec ma pratique informatique. Le courage me manque un peu pour recommencer la longue bataille de la libération.  Récemment, l’un des deux compères de Bloguelinux.ca (un podcast québécois), Patrick, m’a redonné courage. Patrick a décidé de se passer complètement des services de Google (ou presque complètement) et il y a réussi. Il possède une carte dans sa manche que je n’ai pas, il est programmeur de métier. Un serveur n’a pas de secrets pour lui. Son arme secrète c’est ownCloud, un logiciel libre qu’on installe sur son serveur.

Pour revenir au sujet en titre, j’ai décidé d’y aller un pas à la fois. Paraît que c’est la meilleure façon d’arriver à destination. Le premier pas c’est de passer de Pocket (aka Read-it-later) à Wallabag.  Pocket est un petit service dans le cloud et en local dont je ne peux plus me passer. Il permet de mettre de côté des pages Web pour les lire plus tard. Vous savez quand vous tombez sur un article intéressant mais long et que l’heure du travail est arrivé. À la maison, je suis toujours connecté à l’Internet, je peux donc les relire tout à mon aise. Mais avec mon téléphone Android, je ne le suis pas toujours (je n’utilise que le wifi) et je peux stocker en local les articles mis de côté dans Pocket et les lire dans le métro ou dans la salle d’attente du médecin…

Wallabag (aka Poche) est un logiciel libre publié sous licence libre, une licence assez originale car il s’agit de « Do What The Fuck You Want To Public License, Version 2 ». Malgré la consonance anglaise du nom, c’est un logiciel réalisé par des Français. J’espère pouvoir l’installer sans trop de difficultés sur le serveur partagé que je possède sur Funio, mais en attendant, je profite de l’offre généreuse de Framasoft qui a ouvert au public une instance de Wallabag sous le nom de Framabag.  Tout fonctionne bien sur l’ordinateur branché à Internet. MAIS l’application Android n’arrive pas à synchroniser avec le site de Framabag.  En libre, il arrive souvent qu’il faille des efforts pour que tout fonctionne comme prévu. J’ignore si le problème vient du serveur de Framabag ou de l’application.

En terminant, j’ai une piste pour la synchronisation… d’après le FAQ de Framabag, pour utiliser l’application Android, il faut sa propre installation.  J’essaierai, entretemps, celle qui est proposé sur le site de Wallabag… au cas où cela marcherait.

 

 

#CLOM_REL Nouvelle expérience, le MOOC

Vous remarquez que mon titre contient des acronymes un peu barbares. C’est normal. Je viens de m’inscrire pour la première fois à un Massive Open Online Course (MOOC). En français on devrait dire Cours en ligne ouvert et massif (CLOM) mais tout le monde dit MOOC.

Le #CLOM_REL sert à syndiquer ce billet dans la plateforme prévue pour le cours. Vous verrez donc souvent ceci dans mes titres, du moins pour les 9 prochaines semaines.

Le cours porte sur les Ressources éducatives libres (REL) et se donnera en mode connectivisme. Oui, oui, un autre isme. Nos écoles, de par le programme du ministère, doivent se mettre en mode constructivisme, nous, nous serons en connectivisme. Ce qui veut dire que tout sera connecté à tout.

C’est là que le bât blesse. Sur papier, c’est beau de dire qu’on est connecté à tout et à tous. Dans la vraie vie, c’est le fouillis. Tu ne sais plus où aller pour prendre de l’information. La plateforme utilisée, GRSSHopper, se veut un outil pour centraliser cela. Jusqu’ici, je suis encore perdu dans cet environnement. D’ailleurs, j’écris actuellement sur mon blogue personnel, qui sera syndiqué sur la plateforme. Paraît que c’est cela le connectivisme. Tu écris où tu veux et ton groupe devrait pouvoir te lire et y réagir mais… où?

J’ai vu que le groupe qui donne les présentations synchrones s’interroge actuellement sur la procédure pour qu’on soit moins perdu, c’est encourageant.  On va peut-être modifier un peu la formule.

Enfin, mon souhait pour le cours, c’est qu’on ne plane pas trop dans la zone éthérée des théories et qu’on travaille concrètement sur les ressources libres.

Étant un autodidacte par nature, j’arriverai bien à tirer profit de tout cela, D’ailleurs je m’occupe de REL et de logiciels libres depuis plus de 10 ans.  J’espère pouvoir faire des contributions utiles.

Dans la série Anything But iPod!

Je viens de retrouver ce « brouillon d’article ».  Il dormait tranquillement dans la zone d’administration de mon blogue. Il avait été commencé au début de 2010, si je me fie aux informations de WordPress.  À la relecture, il m’est apparu encore d’actualité.  Je vous le livre donc sans aucune correction, il est tel que je l’avais écrit à l’époque.  Il y manque des hyperliens mais je suis certain qu’avec l’aide de Google vous trouverez l’information.


J’avais  passé beaucoup de temps, jadis, à trouver  un baladeur qui répondait à mes critères.  Le premier, et qui était discriminatoire, c’est qu’il puisse lire des fichiers au format Ogg Vorbis.  Ce qui excluait, au départ, les produits Apple, d’où le titre provocateur de ce billet.  En plus de ce premier critère, j’espérais qu’il puisse m’offrir la radio FM, donc une nouvelle exclusion des produits Apple.  Enfin, comme tout le monde, un prix raisonnable venait compléter la liste de mes critères.  Vous remarquerez que la compatibilité avec les fichiers musicaux du iTunes store ne me faisait ni chaud ni froid puisque je n’avais pas l’intention de me retrouver avec des fichiers « protégés ».  Non pas que je sois malhonnête mais j’avais une belle collection de CD légaux à numériser et j’espérais trouver des fichiers légaux sans DRM en vente.  J’ai découvert plus tard le site eMusic qui m’offrait justement des fichiers légaux et sans DRM.

iRiver série iFPPour les curieux, mon premier baladeur était un iRiver iFP série 700.  Par la suite je me suis procuré le modèle 890 que j’utilisais encore il y a moins d’une quinzaine de jours.  Non seulement le 700 correspondait à mes critères mais il m’offrait une qualité sonore bien supérieure à la moyenne des baladeurs de  l’époque et même d’aujourd’hui.  En plus du FM, je pouvais enregistrer le FM et même régler l’enregistrement pour une heure précise et faire ainsi démarrer automatiquement mon baladeur.  On pouvait aussi enregistrer les gens autour de soi.  Bref, aucun iPod de l’époque n’en n’offrait autant.  Pour vous en faire une idée vous pouvez lire l’article que Cnet y consacrait en 2004, et j’ai vu des articles encore plus élogieux.  En changeant son bios j’ai pu l’utiliser sans difficultés sous Linux.

Je songeais à changer mon baladeur pour avoir un meilleur accès aux menus et aux listes des pièces musicales.  Je n’étais pas pressé mais une carte cadeau de 50 $ chez Future Shop m’a poussé à chercher un remplaçant.  J’ai encore les mêmes critères.  Ce qui exclut encore les produits Apple.  À ma grande surprise, un modèle à 49,99 $ correspondait à mes besoins.  J’ai 3 Go de plus que mon ancien iRiver qui n’en n’avait qu’un seul.  Il est beaucoup  plus petit que l’ancien, possède un petit écran plus lisible et un mode de gestion des menus et des listes beaucoup plus facile.  Il lit le format Ogg, Flac, MP3, et deux variantes de WMA.  Il ne lit pas le AAC mais je n’ai jamais eu besoin de ce format puisque je n’achète rien sur iTunes et Sony.  Bref, je suis plus que satisfait.  Et le gagnant est le SanDisk Sensa Clip Plus.  Le iPod Shuffle se vend au prix officiel d’Apple à 89 $, n’offre pas le FM, n’enregistre pas le FM, ni la voix.  Et bien sûr ne supporte pas le format libre Ogg.  Comme mon iRiver, il est bien coté par Cnet.

Pourquoi il est inutile d’étudier le projet de loi C-11

Vous savez probablement que le gouvernement fédéral vient de proposer une Loi sur la modernisation du droit d’auteur, la projet C-11.

On me demande souvent pourquoi je ne suis pas d’accord avec ce projet de réforme du droit d’auteur.  C’est simple, la préséance qu’on donne aux mesures techniques de protection sur la législation elle-même.

Non seulement la loi entérine l’utilisation de mesures de protection techniques (l’acronyme anglais est DRM, nous l’utiliserons dans la suite de l’article car il est plus connu) mais elle interdit de les contourner MÊME pour un usage légal.  Et c’est sérieux car vous pouvez être poursuivi pour violation du droit d’auteur pour ce contournement.

Pourquoi cela nous dispense de lire le reste du projet de loi?  Parce qu’un distributeur de matériel sous droit d’auteur peut vous retirer des droits que la loi vous accorde.  Le distributeur FAIT la loi.  La nouvelle loi vous accorde le droit d’enregistrer une émission pour la regarder plus tard dans le temps, si le diffuseur y met une mesure de protection (DRM), alors la protection prend le pas sur la loi puisqu’il est criminel de la contourner (débarrer comme on dit) et voilà! votre droit vient de s’envoler.  Le diffuseur  a préséance sur la loi.

Michael De Santis et Pierre-Marc Gendron nous donnent des exemples de la façon dont les DRM peuvent nous affecter :

De plus, puisqu’il n’y aura aucune protection pour les pratiques courantes telles que les décalages temporels ou les transferts de support et de format, les étudiants et les consommateurs en général seront sévèrement limités dans la façon dont ils pourront utiliser ou reproduire du matériel qu’ils ont légalement acheté. […] Vous êtes anxieux de transférer ce disque sur votre iPod pour pouvoir l’amener avec vous en tout temps. Il est surprenant d’apprendre que ce genre de comportement est illégal au Canada. Il en est de même si vous voulez transférer les films DVD que vous avez achetés afin de les visionner sur votre iPod. Bien que toléré, il n’est pas non plus légal d’enregistrer une émission de télévision pour la réécouter à un moment plus convenable.

Je ne suis donc plus intéressé à connaître ce que la nouvelle loi sur le droit d’auteur m’accorde.  En fait, elle ne m’accorde rien, c’est le diffuseur qui peut dans sa grande générosité m’accorder des droits.