Premier retour sur Wallabag #CLOM_REL

Vous savez que j’ai décidé, récemment, de me passer de Pocket pour la mise de côté des articles à lire plus tard. Non pas que Pocket ne faisait pas l’affaire, au contraire. C’est dans le but de commencer à me libérer de toutes ces compagnies privées qui détiennent nos données et dont on devient un peu les esclaves.

Le lendemain du premier article, j’annonçais qu’une instance de Wallabag fonctionnait sur mon serveur partagé chez Funio. J’avais alors noté qu’il fonctionnait mais sans l’extension PHP Tidy.

Ayant posté cette difficulté sur les médias sociaux, j’ai constaté que Wallabag est attentif à ce qui se dit sur son logiciel. J’ai reçu des encouragements pour m’aider à résoudre la difficulté. En fin de compte, Funio, la société qui me loue le serveur partagé, après avoir été contacté, a gentiment ajouté Tidy à mes paramètres et désormais Wallabag peut l’utiliser. En fait, pour en être certain, il faudrait que l’équipe de Wallabag repropose le script qui vérifiait si l’installation était correcte. Ce script semble avoir disparu avec la version 1.6.1

Dans la foulée, j’ai posé la question de l’installation automatique de Wallabag sur les serveurs de Funio, via leur service One Click install. En réalité ce service est assuré par Softaculous. Cette dernière prépare des scripts d’installation automatique et plus intéressant s’occupe ensuite des mises à jour. Cette dernière fonctionnalité m’intéresse énormément car l’équipe de Wallabag est réactive et offre des mises à jour régulièrement. À l’aide des médias sociaux, encore une fois, Softaculous a été sensibilisé et désormais Wallabag figure dans la liste des One Click install chez Funio. Ce serait un score parfait s’il n’y avait pas la question de Tidy. Contrairement à l’installation manuelle de Wallabag (celle que j’ai faite), Softaculous bloque s’il ne trouve pas Tidy et refuse d’installer le logiciel et ce même après que Tidy ait été ajouté à mes paramètres personnels sur Funio. On m’a promis d’investiguer la question… j’attends encore.

Assez pour le côté technique passons à l’utilisation. La version Web (en fait le coeur) de Wallabag fonctionne assez bien pour que je ne m’ennuie pas de Pocket.  Côté importation des images, je pense même que c’est meilleur. Tellement que j’ai expérimenté un cas curieux où les photos (50) passent mais pas les textes! Je travaille toujours à partir de Linux à la maison et les petites icônes pour indiquer des actions à faire ne s’affichent pas correctement. Je dois me fier au « mouse over » pour savoir où cliquer. On dirait que ces icônes sont fournies par une fonte que je n’aurais pas sur mon OS.  Pour l’usage plutôt rudimentaire que j’en fais, Wallabag sur le Web me convient.  J’allais oublier, je n’ai pas encore réussi l’import de ce que j’avais dans Pocket. Faut dire que j’ai arrêté mes efforts assez rapidement.

Ce n’est pas la même chose pour l’application Android (qui porte encore l’ancien nom de Wallabag, In the poche). Cette dernière est à la limite de l’utilisable. Heureusement, elle permet correctement d’envoyer des articles lus sur le téléphone à l’instance Web de Wallabag. Pour le reste… c’est rudimentaire, trop rudimentaire. Tellement que je m’en sers très peu.

Une petite liste rapide des ajouts essentiels à y faire.

Les 2 ajouts les plus importants :

  1. Pouvoir classer les articles par ordre de date d’inscription ET par ordre alphabétique
  2. Rendre cliquable l’URL qui se place au début de chacun des articles pour qu’on puisse passer à la page originale.

Et dans le désordre :

  • Synchronisation complète avec le serveur sur le Web
  • Reproduction des catégories Archive et Favoris dans l’application
  • Synchronisation automatique au démarrage ou à l’extinction

Restera ensuite des améliorations mineures.

Je reviendrai dans quelques semaines sur le sujet, au fur et à mesure où je verrai des progrès ou de nouvelles améliorations à proposer.

#CLOM_REL Créer des REL à l’aide de REL

Les deux exemples qui suivent ne sont pas des produits finis mais des prototypes réalisés pour un atelier au colloque de l’AQUOPS et un autre à celui de l’AQUEUS.  L’idée de ces ateliers était de démontrer qu’on pouvait bâtir ses propres ressources à l’aide de logiciels libres et de ressources libres diverses. N’y voyez donc pas des produits finis mais des ébauches pouvant être complétées puisqu’ils sont lbres. CQFD

L’outil logiciel principal est ffDiaporama un logiciel polyvalent conçu au départ pour réaliser des vidéos à l’aide de photos ou d’images (d’où le mot diaporama dans le nom). Comme il accepte aussi des segments vidéos, plusieurs personnes l’ont détourné pour en faire un outil de montage vidéo performant. Quand on s’en sert pour le montage vidéo on doit changer l’image que l’on a d’un logiciel de montage et l’on  découvre, alors, toute l’originalité et le puissance de ffDiaporama.

Nous avons également utilisé Audacity pour le montage sonore, Inkscape pour la manipulation des images vectorielles ainsi que Gimp pour la retouche photo.

Nous avons produit Chantons l’Alphabet à l’aide de ffDiaporama, Audacity et Inkscape. Les images proviennent toutes d’Open Clipart Library et la chanson de Jamendo. Si le coeur vous en dit, vous pouvez terminer le travail. Pour ce faire vous trouverez les « sources » dans ce fichier compressé en Zip.

Le petit démo pour le congrès de  l’AQEUS fut réalisé avec ffDiaporama, Audacity et Gimp. Les images proviennent cependant de plusieurs sources. Vous les trouverez dans les toutes dernières minutes de la vidéo.  Pour les curieux,  les « sources » se trouvent dans ce fichier compressé en Zip.

Au primaire et au secondaire, on utilise souvent les REL  pour créer des ressources plus limités et surtout les faire créer par les élèves.

Ajout du 25 avril 2014

Deux tutoriels pour s’initier à ffDiaporama
réalisés avec la version 1.1, ffDiaporama est maintenant à la version 2.1, les concepts de base sont les mêmes.

ffDiaporama 101 et le résultat

Effets Ken Burns avec ffDiaporama et le résultat

Mon Wallabag sur un serveur partagé de Funio… ça marche! #CLOM_REL

J’ai terminé mon article précédent en disant que je devrais essayer d’installer ma propre instance de Wallabag sur le serveur partagé que je loue chez Funio.  Un peu de lecture sur les prérequis et surtout le script proposé par Wallabag pour évaluer la compatibilité du serveur et… voilà c’est installé.  Il m’a fallu télécherger un gros Zip nommé Vendor et le mettre sur le serveur. Pas trop compliqué. Un seul prérequis n’est pas sur le serveur, Tidy. Ne me demandez pas ce que c’est paraît que Wallabag fonctionne sans dans la plupart des cas. Puis-je l’installer moi-même sur le serveur? Je n’ai que le FTP pour accéder au serveur, pas de SSH.

La version navigateur de Wallabag me convient bien jusqu’ici… les photos suivent et la mention des vidéos est affichée sur la page, ce qui n’est pas toujours le cas avec Pocket. Je me sers du bookmarklet, ce qui me semble la solution la plus légère et la plus simple et elle fonctionne bien jusqu’ici.

J’ai installé l’application Android proposée. Elle marche… pas fort. On sent que ce n’est qu’une première version. Pas facile à configurer… les instructions ne sont pas claires. J’ai essayé de le faire en ajoutant mon nom d’usager au URL d’accès. C’est quand, en désespoir de cause, je n’ai mis que l’URL de mon Wallabag que j’ai enfin connecté. Mais je n’étais pas au bout de mes peines. Une confusion entre la lettre O majuscule et le chiffre 0 dans le token m’a bloqué un bon bout de temps.

Une fois bien installée… grosse déception. C’est d’un rudimentaire achevé. Rien à voir avec celle de Pocket.  Je vais m’y tenir pour un bout de temps en espérant que les nouvelles versions seront de mieux en mieux. Je ne voudrais pas annuler mon premier pas vers la liberté tout de suite. 😉

J’essaierai de documenter de la même façon les autres pas que je ferai vers la liberté…  Je reste conscient que la plupart des gens n’ont pas accès à un serveur ou comme moi ne sont pas programmeur. La route sera plus longue et plus pénible pour certains.

 

 

De Pocket à Wallabag aka Framabag – Vers la liberté… #CLOM_REL

Ceux qui me connaissent savent que je m’intéresse au libre depuis le début de ce millénaire. Pour paraphraser Framasoft, la route fut longue mais la voie reste libre. Il m’a fallu 5 ans pour passer définitivement à Linux sur mon ordi personnel. Que d’installations et de désinstallations pendant ces 5 ans.  Finalement Linux devint plus « novice friendly » et j’ai conservé mon installation.

Ce fut plus simple pour les logiciels car je préférais les logiciels libres multiplateformes, question d’utiliser les mêmes outils au travail et à la maison. Finalement, j’ai pu dire que j’étais à près de 90 % libre sur mes ordinateurs. PUIS le nuage (cloud) et les téléphones (et tablettes) intelligentes sont venus chambarder tout cela.  C’était presque retour à la case départ, les frais en moins.  Car c’est là le piège du cloud et des téléphones, c’est que beaucoup de choses propriétaires, donc non-libres, sont gratuites. En plus, Google joue toujours sur la corde raide entre libre et propriétaire. On le constate de plus en plus avec Android et d’autres de ses services. L’ombre de Big Brother n’est plus celle de l’État omniprésent mais celle d’une multinationale aux airs innocents.

Bref, je ne suis plus très à l’aise, moralement, avec ma pratique informatique. Le courage me manque un peu pour recommencer la longue bataille de la libération.  Récemment, l’un des deux compères de Bloguelinux.ca (un podcast québécois), Patrick, m’a redonné courage. Patrick a décidé de se passer complètement des services de Google (ou presque complètement) et il y a réussi. Il possède une carte dans sa manche que je n’ai pas, il est programmeur de métier. Un serveur n’a pas de secrets pour lui. Son arme secrète c’est ownCloud, un logiciel libre qu’on installe sur son serveur.

Pour revenir au sujet en titre, j’ai décidé d’y aller un pas à la fois. Paraît que c’est la meilleure façon d’arriver à destination. Le premier pas c’est de passer de Pocket (aka Read-it-later) à Wallabag.  Pocket est un petit service dans le cloud et en local dont je ne peux plus me passer. Il permet de mettre de côté des pages Web pour les lire plus tard. Vous savez quand vous tombez sur un article intéressant mais long et que l’heure du travail est arrivé. À la maison, je suis toujours connecté à l’Internet, je peux donc les relire tout à mon aise. Mais avec mon téléphone Android, je ne le suis pas toujours (je n’utilise que le wifi) et je peux stocker en local les articles mis de côté dans Pocket et les lire dans le métro ou dans la salle d’attente du médecin…

Wallabag (aka Poche) est un logiciel libre publié sous licence libre, une licence assez originale car il s’agit de « Do What The Fuck You Want To Public License, Version 2 ». Malgré la consonance anglaise du nom, c’est un logiciel réalisé par des Français. J’espère pouvoir l’installer sans trop de difficultés sur le serveur partagé que je possède sur Funio, mais en attendant, je profite de l’offre généreuse de Framasoft qui a ouvert au public une instance de Wallabag sous le nom de Framabag.  Tout fonctionne bien sur l’ordinateur branché à Internet. MAIS l’application Android n’arrive pas à synchroniser avec le site de Framabag.  En libre, il arrive souvent qu’il faille des efforts pour que tout fonctionne comme prévu. J’ignore si le problème vient du serveur de Framabag ou de l’application.

En terminant, j’ai une piste pour la synchronisation… d’après le FAQ de Framabag, pour utiliser l’application Android, il faut sa propre installation.  J’essaierai, entretemps, celle qui est proposé sur le site de Wallabag… au cas où cela marcherait.

 

 

Capture d’écran – sans commentaires!

Cette capture d’écran fut réalisée en septembre dernier (2011).  Elle illustre bien l’inféodation de certains ministères et organismes publics à Microsoft.

La CARRA gère les fonds de pension des employés du secteur public et para-public.

La CARRA exige Windows pour l'accès à certains de ces documents


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