Radio-Canada et le Web

Je fréquente de plus en plus souvent le site Web de Radio-Canada. J’écoute rarement les nouvelles télévisées. La radio m’informe déjà bien. Par contre, j’aime bien aller visionner de temps à autre un reportage télévisé que je n’avais pas vu. Le Web changera nos habitudes concernant l’information, c’est sûr.

Mais ce que j’appprécie surtout, c’est la possibilité d’écouter toutes ces entrevues extraordinaires provenant d’émissions comme Indicatif présent, Les années lumières, Les affaires et la vie, etc.

Mais la cerise sur le « sundae », c’est d’y retrouver l’intégrale de grandes séries qui passent à des heures impossibles (pour moi ;-). Des séries qui sont des classiques en leur genre, des séries qui passeront à l’histoire.

Deux de ces séries sont actuellement proposées : De remarquables oubliés et Pendant que… Gilles Vigneault. Pour trouver le temps de les écouter, j’ai trouvé la façon de les capter en ogg (une sorte de MP3 libre!), de les transférer sur mon baladeur pour les écouter en prenant ma marche de santé.

Souhaitons que Radio-Canada restera toujours une radio publique au service des citoyens que nous sommes. Sa politique d’utilisation du Web est exemplaire.

Bazo à la carte…

Vous connaissez sûrement l’émission Indicatif présent animé par Marie-France Bazo. Ne vous y méprenez pas, sous son ton badin, cette émission traîte de sujets très sérieux. Combien de fois n’avez vous pas regretté d’être au travail au moment d’une entrevue majeure réalisée par Mme Bazo.

Vous pouvez, grâce à la politique d’avant-garde de Radio-Canada à propos des contenus Web, écoutez, quand bon vous semble, ces entrevues. Au décompte d’aujourd’hui, on vous en propose 1050. Oui, vous avez bien lu, 1050.

Et ce n’est pas tout, presque tout le contenu de l’émission est archivé. Les débats, les chroniques de livre, etc.

J’oubliais, ce sont des archives sonores, vous ne perdez donc rien du climat de l’entrevue.

Avec un peu de débrouillardise, vous arriverez à les écouter à partir de votre baladeur en prenant votre marche de santé.

La vie n'est pas une marchandise

Il n’y a pas que dans le domaine du logiciel que les brevets, tels que définis depuis quelques années, posent de graves problèmes. La situation est probablement pire dans le domaine de la biologie et de la botanique. On prend des brevets sur la vie, ce qui, paradoxalement, la menace. Du moins c’est le constat de Vandana Shiva dans son livre La vie n’est pas une marchandise qui porte en sous-titre Les dérives des droits de propriété intellectuelle ». Ce livre nous vient des éditions Écosociété, une maison d’édition qui publie des livres pour nous aider à questionner l’ordre établi par le néo-libéralisme.

Vous y apprendrez comment on demande des brevets sur des plantes, des semences, des gènes, etc. Mme Shiva prétend que c’est le nouveau mode du colonialisme envers le Tiers Monde.

Un autre livre sur CC

Je l’ai déjà écrit, je suis impressionné de voir des textes offerts au public sous deux formes : libre et commerciale. Un jour, j’essaierai de me faire un petit inventaire personnel des sites qui proposent de tels textes.

Ce matin, j’ai commencé la lecture d’un livre offert en librairie et sous Creative Commons en PDF. Il s’agit de « International Commons at the Digital Age » (sous-titre français ‘La création en partage’. Il s’agit d’un ouvrage collectif rédigé par les divers responsables des projets nationaux de Creative Commons. La majeure partie des articles sont en anglais.

Je ne le recommande pas nécessairement car il est assez technique sur la question du droit d’auteur.

J'achète!

Si comme moi, vous croyez que la croissance à tout prix menèra l’humanité et la planète à sa perte, vous devez lire J’achète! Combattre l’épidémie de surconsommation de John de Graaf, David Wann et Thomas H. Naylor. Une préface de Laure Waridel et une traduction québécoise le rend plus intéressant pour des québécois.

Le livre est une métaphore sur la maladie de la surconsommation (appelé affluenza en anglais). On commence par décrire les symptômes de la maladie, puis on essaie d’en cerner les causes, enfin, un traitement nous est proposé.

Les chapitres sont courts de sorte que le livre peut se lire à petit traits.

Cette lecture me confirme dans l’idée que l’humanité agit comme un conducteur qui fonce à toute vitesse sur un mur de ciment. Saurons-nous freiner à temps? J’en doute. Ce me semble impossible tant que l’idéologie dominante sur la planète sera le libéralisme capitaliste. Je m’ennnuie presque de la guerre froide où nos gouverments, par peur de la contamination communiste, n’avaient pas peur de poser des balises sociales au capitalisme.