Je découvre le Chromebook

Je connais l’existence des Chromebooks depuis très longtemps. J’en avais même acheté quelques-uns d’occasion dans le but d’en faire de petits portables Linux. Je les avais très peu utilisés en tant que Chromebook. Comme portable Liuux, cela faisait de belles petites machines peu chères et légères. Pour moi, cela restait des laptops traditionnels.

Pourtant, par mon travail à Carrefour éducation, j’avais été mis en contact avec la version éducation de la Google suite (le nom donné par Google aux outils de Google Docs). La suite éducation comprend aussi des logiciels de gestion bien appréciés des éducateurs. Le Chromebook lui-même fait le délice des techniciens en informatique puisqu’il nécessite très peu de travail pour le maintenir à jour. De grosses économies pour les services informatiques des commissions scolaires et des écoles.

Mais personnellement, je n’avais pas vraiment utilisé le Chromebook. Ce qui m’a convaincu d’en faire un essai loyal, c’est Patrick, le cofondateur du défunt Bloguelinux. Un balado que j’écoutais religieusement. Ce dernier, grand adepte de Linux et des logiciels libres, nous a surpris en nous apprenant qu’il avait été séduit par le Chromebook qu’il venait d’acheter justement pour le transformer en petit laptop Linux comme je le faisais moi-même. Finalement, il a décidé de s’en servir comme un Chromebook, oubliant de ce fait l’idée de s’en servir sous Linux.

Le Chromebook qu’il avait acheté m’a séduit. C’est un appareil multiforme qui peut devenir une tablette quand on le plie complètement, on peut aussi le mettre comme une tente pour visionner plus confortablement des vidéos. Bref un petit bijou et, cerise sur le gâteau. il n’était pas cher. Surtout que j’ai acheté un remis à neuf (refurbished). Le mien m’a coûté 271 $ taxes et transport inclus. Qui dit mieux? C’est un ACER R11.

Le Chromebook ACER R11

Le voici en mode présentation, idéal pour visionner des vidéos.

Le mode présentation, idéal pour visionner des vidéos ou faire une présentation.

Finalement, il peut devenir une tablette, je pensais me servir régulièrement de ce mode. Ce ne fut pas le cas. Le mode présentation me sert plus souvent.

L’ACER R11 peut devenir une tablette.

Depuis quelques mois ,je me sers de mon Chromebook tous les jours, c’est mon appareil de base. Patrick, toujours lui, disait que 95 % du temps hors-travail (il est programmeur), c’était l’orditnateur qu’il utilisait. Je découvre chaque jour sa versatilité, on ne soupçonne pas tout ce qu’on peut faire avec un appareil dont le système d’opération est … un navigateur. ChromeOS qui est le coeur des Chromebook est un navigateur sous stéroïde. Et, en dessous de Chrome pour les tâches de fond, on trouve Linux.

Tous les modèles récents des Chromebooks sont capables d’exécuter la plupart des applications pour Android. Une vraie bénédiction qui nous permet de travailler avec les mêmes outils que sur notre téléphone intelligent. Il est quand même préférable de trouver une extension ou une application Chrome pour certaines tâches puisque l’affichage n’est pas toujours adéquat. Finalement, les amateurs de Linux sont comblés puisque on est capable désormais, en mode beta bien sûr, d’installer une distribution Debian sur notre Chromebook, cette distribution travaille en parallèle avec ChromeOS. L’intégration est réussie mais demande de comprendre un peu la façon d’accéder à Linux et surtout de partager des dossiers.

Je suis encore en mode découverte mais mon Chromebook m’émerveille tous les jours. Aujourd’hui justement, j’ai découvert le mode dictée vocale qui fonctionne très bien. Les mots sont toujours écrits avec l’orthographe correcte et la plupart des accords sont bien faits. Lintelligence artificielle avance à grands pas.

Je reviendrai de temps à autre vous faire part de mes découvertes.

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Les maudits DRM sur les livres numériques

Depuis le temps que je fulmine contre eux, je me décide à en parler plus longuement. Je profite de la lecture d’un article un peu ancien sur le sujet pour me repomper. L’article est de l’éditeur du site Liseuses.net. Il date d’octobre 2016 mais reste complètement d’actualité.

Pour le lire cliquez sur DRM Kindle, Kobo, Adobe, CARE et Readium : la grande mascarade.

Illustration de l’article de Liseuses.net

Passons à mes moutons. Je lis des documents numériques depuis une bonne quinzaine d’années. Au début, il s’agissait surtout de documents PDF utiles à mon travail. Adepte du logiciel libre et de Linux, j’ai vite compris que les ebooks du commerce ne m’étaient pas vraiment destinés. Propagandiste du matériel culturel libre de droits, j’en proposais aux écoles. Le hic! c’est qu’on en trouvait beaucoup pour les oeuvres dont le droit d’auteur était expiré (50 ou 70 ans après le décès de l’auteur). Rien de bien affriolant pour de jeunes adolescents. Mais passons sur cette étape.

La retraite arrivée, j’avais plus de temps pour la lecture de loisirs. J’ai changé ma vieille liseuse Sony pour une Kobo flambant neuve. Les premières années, tout se passe pas trop mal. J’avais trouvé un logiciel, probablement illégal, qui déverrouillait mes ebooks. Je pouvais donc en dispose à ma guise. Si vous n’avez pas lu l’article proposé au début, sachez que la plupart des ebooks, à l’exception de ceux d’Amazon, sont protégés par un dispositif nommé Adobe Digital Edition (ADE). Les éditeurs et leurs distributeurs utilisent pour la plupart cette façon de faire. En passant, les ebooks d’Amazon sont aussi protégés par un autre dispositif.

Récemment tout a foiré. La version d’ADE qui tourne encore sous Linux est très ancienne et ne supporte plus vraiment les nouvelles protections. Qu’à cela ne tienne, je garde un vieux PC sous Windows pour ces circonstances. Malheur, ce dernier commence aussi à faire des siennes. Une fausse manoeuvre m’a fait désactivé la version d’ADE de ma liseuse KOBO. Impossible de la réactiver à l’aide de la procédure suggéré par Kobo. Support pour ADE nul, et encore nul. Rien. Du coup, impossible de continuer à déverrouiller mes ebooks mais pire… impossible de lire un ebook protégé sur ma Kobo sauf s’il est acheté sur le site de Kobo. Pire et repire… le prêt de livre numérique des bibliothèques repose entièrement sur ADE. Impossible d’emprunter des livres sauf à partir de mon vieux PC Windows avec son ADE défaillant. On ne peut lire les livres empruntés que sur l’appareil avec lequel on l’a téléchargé. Vous voyez le portrait.

Bref, je suis piégé par ces maudits DRM. Et après on s’étonne que je ne réussisse pas à convaincre mon entourage de passer aux ebooks. Je cite l’auteur de Liseuses.net

« Avant de poursuivre ce texte, je souhaite rappeler une chose : le DRM c’est nul. Cela ne protège pas les éditeurs qui peine à vendre leurs livres numériques vu que beaucoup de gens déconseillent les achats en ligne en raison des problèmes techniques rencontrés. »

Je termine en rendant hommage aux éditeurs qui renoncent aux DRM pour utiliser un filigrane en guise de protection. On en trouve plusieurs sur le site Les libraires. Je n’ai pas fini ma recension et j’en ai déjà trouvé une bonne cinquantaine. Ils ont toujours ma préférence dans mes achats.

Copie d'écran du site Les libraires
Copie d’écran du site Les libraires

J’ai déjà parlé du site Les libraires sur ce blogue. Je m’arrête ici pour aujourd’hui, il y aurait encore bien des choses à dire sur ce sujet. J’espère y revenir.

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Septuagénaires en vadrouille… Nouvelle Écosse 22 et 23

Comme annoncé, hier, il n’y a pas eu d’article publié. La soirée chez mon ami Gilles fut des plus agréables et ne laissait pas de temps pour écrire!

Vous aurez donc deux jours en un seul article. Peu de matières cependant car sur le chemin du retour on s’arrête moins, on sent l’avoine qui nous attend à l’écurie 😉

Voici un aperçu de la belle maison de style victorien qui nous a hébergé pour la nuit de mercredi.

Terra Bella, le BB qui nous a hébergé
Terra Bella, le BB qui nous a hébergé

En quittant Port Elgin, nous avons aperçu au loin le Pont de la Confédération. Vu de Murray Corner, il n’est plus qu’une petite ligne au centre de la photo. Le voyez-vous?

Pont de la Confédération vu de Murray Corner
Pont de la Confédération vu de Murray Corner

Peu d’arrêts car la route entre Port Elgin et Caraquet est longue. On ne pouvait passer à Shédiac sans y faire un petit arrêt. Quelques boutiques qui ont fait le bonheur de Michou.

La plus grosse sculpture de homard au monde (Shédiac)
La plus grosse sculpture de homard au monde (Shédiac)

On dînera à Miramichi avant d’entamer le dernier bout de route qui nous mènera à Caraquet. En passant à Néguac, on fait un petit détour par l’ïle aux foins. Un magnifique petit parc provincial. Plage et marais s’y côtoient.

L'île aux foins à Néguac
L’île aux foins à Néguac

On arrive à Caraquet vers 18 h. Retrouvailles des 2 amis. Soirée de placotage. Une belle grande nuit de repos. Déjeuner-brunch et hop! retour à la maison via Pohénégamook.

Un seul arrêt touristique à la sortie de Caraquet pour un paysage bien spécial. Puis on se concentre sur le retour… Ce sera le dernier article, la route qui reste vous est connu, c’est la 20.

Vu sur la route du retour près de Caraquet
Vu sur la route du retour près de Caraquet

À l’an prochain, peut-être…

Michelle et André

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Septuagénaires en vadrouille… Nouvelle Écosse 21

Saviez-vous que Pictou se distingue en hébergeant un fabricant de couteaux qui est connu internationalement? Nous l’avons appris par hasard en circulant dans la ville. Ce matin, nous nous sommes arrêtés à Grohmann Knives en songeant à mon frère Marcel qui adore les beaux et bons couteaux.

Grohmann Knives de réputation internationale
Grohmann Knives de réputation internationale
Vitrine de couteaux chez Grohmann
Vitrine de couteaux chez Grohmann

Grosse déception en arrivant au Northumberland Fisheries Museum. Nous avions bien hâte d’en visiter la section dédiée aux homards. On en élève et elle abrite des homards bleu et rouge (très rares) vivants. La facade sur la rue nous incite à adopter un homard. Sur le porte, on annonce que pour des raisons hors de leur contrôle, le musée est fermé et n’ouvrira que le lendemain. C, nous rappelle vaguement quelque chose…

Northemburland Fisheries Museum
Northemburland Fisheries Museum
L'annexe du musée des pêcheries dédiée aux homards
L’annexe du musée des pêcheries dédiée aux homards

Au moment de repartir, André reçoit un appel téléphonique. En anglais et venant du motel que nous venions de quitter. On lui demande s’il connaît une Michelle Fleury. On lui dit qu’on vient de retrouver son porte-cartes qui contient permis de conduire, carte d’assurance-maladie, etc. Le même porte-carte perdu l’an passé au retour de l’Ouest canadien. On pousse un soupir de soulagement et on retourne au motel en se confondant en remerciements. Un épisode qui aurait pu être très irritant.

On quitte enfin Pictou pour reprendre la Sunrise Trail vers Tatamagouche et Port Elgin. Nous avons fait notre pique-nique sur les terrains de Seafoam Lavender, des producteurs de lavande du coin. Un terrain superbement aménagé qui comprend entre autres des tables de pique-nique. Il fait un beau soleil et on en profite à plein. D’ailleurs la météo va se détériorer plus tard dans la journée. On repart vers Tatamagouche.

Finalement, Tatamagouche, village très touristique du moins à en juger par le nombre de gift shops. Mais une seule attraction le Creamery Square et son Farmer’s market. Les activités s’y font presqu’uniquement le samedi sauf un atelier d’art et le petit musée.

Creamery Square à Tatamagouche
Creamery Square à Tatamagouche

On se rend à Port Elgin en suivant toujours la Sunrise Trail. Le temps est devenu gris, il pleuviote et l’air s’est rafraîchi. Un seul arrêt dans une petite marina sur la Brûlé Shore. Notre BB de cette nuit est aussi une grande maison victorienne. Construite en 1885, c’était la maison du docteur. Notre hôtesse parle français… un repos pour l’oreille. Elle nous suggère de souper au Chat bleu à 4 km. Nous ne le regretterons pas c’est un des meilleurs repas du voyage.

Demain on se dirige directement sur Caraquet pour passer 1 journée chez un grand ami d’André, Gilles Gagné. Peu de chance de voir un article sur le blogue car il parle autant sinon davantage qu’André. Vous voyez le scénario!

Michelle et André

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Septuagénaires en vadrouille… Nouvelle Écosse 20

En quittant St-Peters ce matin, nous avons fait le détour vers le canal qui relie l’océan au lac Bras d’or. Avant la construction du canal, les bateaux étaient roulés sur des billes de bois pour traverser l’isthme. Pas de bateaux lors de notre passage.

Canal et écluse à St?Peters
Canal et écluse à St-Peters
Écluse à St-Peters
Écluse à St-Peters

On se dirige ensuite vers Canso pour quitter l’Île du Cap Breton. Au sortir de l’ïle, on prend la Sunrise Trail qui longe plus ou moins la mer. On la suivra jusqu’à notre destination pour la journée, Pictou. Le temps est brumeux, voire pluvieux par moment. La route est donc un peu moins attrayante. Nous arrêtons face à la mer pour le dïner et plus loin à Cape Georges pour une photo.

Petit port de pêche à Cap Georges
Petit port de pêche à Cap Georges

Nous arrivons tôt Pictou, assez tôt pour une visite touristique et un lavage de linge! Deux musées nous interpellent, celui du Hector et celui des pêcheries. Nous décidons de commencer par l’Hector et de garder l’autre pour demain matin.

Le Hector c’est le navire qui, en 1773, amena un contingent de 189 Écossais à Pictou. 18 moururent avant l’arrivée. On a construit une réplique de l’Hector en 1992. C’est cette réplique que l’on visite. Le navire a mal vieilli et devrait être réparé mais l’argent manque, on suppose. La visite de la cale du navire nous enlève le goût de voyager dans de telles conditions.

La réplique du Hector (1773)
La réplique du Hector (1773)
La cale du Hector et ses lits superposés
La cale du Hector et ses lits superposés

Pendant que la laveuse automatique se faisait aller, André a fait quelques photos dans les alentours. En voici deux.

Cormorans se séchant les ailes
Cormorans se séchant les ailes
Un petit cargo à quai à Pictou
Un petit cargo à quai à Pictou

Rendez-vous demain.

Michelle et André

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