#CLOM_REL Méthode Carrefour éducation pour l’indexation

Dans le cours 2 du CLOM sur les REL, on nous demande de détailler « citer les principales normes, standards et profils d’application gouvernant les métadonnées et celles qui prévalent chez vous? ». Voici comment de façon très très pragmatique on procède à Carrefour éducation pour la recension de sites Webs pour les enseignants.

Le moissonnage se fait au hasard de nos balades sur le Web (en fait une fréquentation assidue des médias sociaux) et avec l’aide des suggestions que certains enseignants, devenus pigistes pour Carrefour, nous font. Bien sûr, la première étape est de décider si le site en vaut la peine pour sa pertinence avec le programme de l’école québécoise et pour la qualité de l’information véhiculée. S’il est retenu, on le confiera à un pigiste ou à l’un des deux membres de l’équipe permanente.

Une condition obligatoire pour être accepté comme pigiste c’est d’avoir un lien récent avec l’enseignement : enseignant en exercice, jeune retraité de l’enseignement, conseiller pédagogique, etc.

Les « métadonnées » ne proviennent pas d’une norme particulière même si nous avons ce qu’il faut pour faire la correspondance avec les champs obligatoires de Normetic 1.1 Pour ne pas effrayer nos pigistes, le terme Normetic ou norme n’est jamais utilisé. 😉

Les champs à remplir sont ceux-ci :

  • Le titre
  • L’URL de la ressource
  • Les mots clés (sans vocabulaire prédéfini, mais on se donne le mot pour en retrouver certains, le cas échéant)
  • L’auteur de la notice
  • La ressource peut-elle servir sur TBI/TNI
  • Peut-elle être proposée directement à l’élève
  • Auteur du site (quand on peut le localiser)
  • Langues utilisées sur le site
  • Le site contient-il de la publicité
  • Pays d’origine du site
  • Résumé de l’élève
  • Cycles d’études (niveau scolaire) pour lequel le site est pertinent
  • Disciplines scolaires visées (selon le programme d’étude du Québec)
  • Domaines généraux de formation, le cas échéant (selon le programme d’étude du Québec)
  • Thèmes (sert à classifier pour bien des choses dont les droits, si pertinent)
  • Un petit résumé du contenu du site
  • Une description du site
  • Appréciation générale du site
  • Pistes pédagogiques

Les champs en orange peuvent ne pas être remplis quand le pigiste ne trouve pas l’information ou ne le juge pas à propos.

Vous devinez bien que c’est une tâche lourde et que nous ne pourrions pas augmenter rapidement le nombre de ressources. Une partie de nos efforts sert à élaguer les sites qui ne répondent plus ou qui ont perdu leur pertinence. Nous essayons de revoir tous les sites au moins une fois par 3 ans.  Carrefour est en ligne depuis 15 ans.

Je crois que le pragmatisme est important dans la gestion des REL. Carrefour l’est et c’est le gage de sa longévité et de sa pertinence.

 

 

#CLOM_REL La quadrature du cercle

Je l’ai dit plus tôt, par mon travail, je m’adresse aux enseignants du préscolaire, primaire et secondaire. Ce qui m’amène à m’intéresser surtout aux briques et au mortier des ressources éducatives libres.

À ces niveaux, la fréquentation en présentiel est obligatoire, ainsi le veut la loi québécoise. Des modules, et encore moins des cours complets, suivis hors des locaux de l’école sont hors de question, sauf exception majeure comme la maladie, les déplacements obligatoires d’athlètes, etc. L’enseignant assure toujours le scénario d’apprentissage. Par contre, la pédagogie par projet et l’usage du TNI demandent de plus en plus l’accès à du matériel de toutes sortes qu’on peut utiliser légalement en classe et de plus en plus hors de la classe dans le monde virtuel du Web.

L’assouplissement récent de la loi canadienne sur le droit d’auteur n’est pas suffisant pour répondre aux besoins des élèves et des enseignants. En effet, la plupart des exceptions en faveur des écoles exigent que les ressources soient utilisés dans les locaux de l’école. Or, les projets d’élèves se retrouvent de plus en plus sur le Web, donc des locaux. D’où l’intérêt croissant à ces niveaux scolaires pour les REL de type briques et mortier.

La présentation de M. Gilbert Paquette est convaincante, il vaut mieux des objets d’apprentissage bien catalogués et interopérables grâce à des moteurs de recherche adaptés à ces métadonnées. Mais voilà,. les briques et le mortier abondent et on ne peut entrevoir le moment où tout cela sera indexé en MLR ou selon une autre norme standardisée. Flickr, You Tube, Jamendo, Internet Archive, et consorts sont trop massifs pour qu’on puisse espérer un catalogage qui irait bien au-delà des mots clés et/ou de correspondance de mots clés. C’est ce que j’appelle la quadrature du cercle.

Pour l’instant, nous (Carrefour éducation) nous nous contentons de dresser des listes de sites contenants des REL adéquats pour l’école. Qu’en  pensez-vous?

#CLOM_REL Il y a ressources et ressources… on parle de quoi ici.

Je viens d’écouter la vidéo de présentation de la 2e semaine du cours. Ceci m’amène une réflexion importante. La meilleure façon de l’illustrer c’est avec une métaphore. Les ressources peuvent être des briques, du mortier, des madriers, etc OU des maisons complètes prêtes à être habitées.

Il en est de même des ressources éducatives libres. Ce peut être des modules de cours complets prêts à être consommés par les étudiants. On parle des maisons. Et alors, toute la réflexion de la vidéo sur les normes nécessaires à l’échange, sur les lois à respecter, etc. devient pertinente.  Mais là où je travaille, Carrefour éducation, on s’affaire plutôt à fournir aux enseignants les briques et le mortier libres pour que l’élève ou l’enseignant puisse construire un objet d’apprentissage plus sophistiqué. Ici, une licence libre, un texte permissif sur le site et un moteur de recherche par mots-clés voir par niveau et discipline est complètement suffisant.

Dans le contexte des briques et du mortier, ce qui importe d’apprendre ce sont les critères pour évaluer si on peut utiliser une ressource X en toute légalité et surtout de découvrir le plus de dépôts de briques et de mortier.

À Carrefour on répond à ce besoin de deux façons. On donne les critères pour apprendre à évaluer si une ressource est libre dans des dossiers. J’en donne quelques-uns (certains sont à revoir à la lumière de la récente modification à la loi sur le droit d’auteur du Canada.

 Démystifier le droit d’auteur appliqué aux œuvres numériques en éducation

Préscolaire : Images libres de droits – Première partie (il y a une seconde partie)

La licence Creative Commons: Le copyright revu et amélioré

Légal à l’école mais … à la maison ?

Des images gratuites ? Pas aussi sûr que cela !

Et quelques autres…

D’autre part on offre des listes de sites contenant des briques et du mortier libre. Nous évaluons pour l’enseignant si le site donne suffisamment de droits pour un usage scolaire. Et quelquefois, on en rassemble un bon nombre dans un guide thématique.

La Zone Multimédia, section Autres ressources est notre liste de ces sites sécuritaires du point de vue du droit d’auteur.

Deux guides thématiques pour orienter les enseignants :

Des ressources toutes prêtes pour votre TNI?

Les logiciels libres, c’est simple!

Carrefour éducation s’adresse aux niveaux préscolaire, primaire et secondaire. À ces niveaux, les cours ou les gros modules tout prêts ne sont pas vraiment adapté à l’âge des élèves.

Vous comprendrez que je préfère travailler sur ces briques et ce mortier. Je pourrai même aider plusieurs étudiants du CLOM.

 

 

Mon Wallabag sur un serveur partagé de Funio… ça marche! #CLOM_REL

J’ai terminé mon article précédent en disant que je devrais essayer d’installer ma propre instance de Wallabag sur le serveur partagé que je loue chez Funio.  Un peu de lecture sur les prérequis et surtout le script proposé par Wallabag pour évaluer la compatibilité du serveur et… voilà c’est installé.  Il m’a fallu télécherger un gros Zip nommé Vendor et le mettre sur le serveur. Pas trop compliqué. Un seul prérequis n’est pas sur le serveur, Tidy. Ne me demandez pas ce que c’est paraît que Wallabag fonctionne sans dans la plupart des cas. Puis-je l’installer moi-même sur le serveur? Je n’ai que le FTP pour accéder au serveur, pas de SSH.

La version navigateur de Wallabag me convient bien jusqu’ici… les photos suivent et la mention des vidéos est affichée sur la page, ce qui n’est pas toujours le cas avec Pocket. Je me sers du bookmarklet, ce qui me semble la solution la plus légère et la plus simple et elle fonctionne bien jusqu’ici.

J’ai installé l’application Android proposée. Elle marche… pas fort. On sent que ce n’est qu’une première version. Pas facile à configurer… les instructions ne sont pas claires. J’ai essayé de le faire en ajoutant mon nom d’usager au URL d’accès. C’est quand, en désespoir de cause, je n’ai mis que l’URL de mon Wallabag que j’ai enfin connecté. Mais je n’étais pas au bout de mes peines. Une confusion entre la lettre O majuscule et le chiffre 0 dans le token m’a bloqué un bon bout de temps.

Une fois bien installée… grosse déception. C’est d’un rudimentaire achevé. Rien à voir avec celle de Pocket.  Je vais m’y tenir pour un bout de temps en espérant que les nouvelles versions seront de mieux en mieux. Je ne voudrais pas annuler mon premier pas vers la liberté tout de suite. 😉

J’essaierai de documenter de la même façon les autres pas que je ferai vers la liberté…  Je reste conscient que la plupart des gens n’ont pas accès à un serveur ou comme moi ne sont pas programmeur. La route sera plus longue et plus pénible pour certains.

 

 

De Pocket à Wallabag aka Framabag – Vers la liberté… #CLOM_REL

Ceux qui me connaissent savent que je m’intéresse au libre depuis le début de ce millénaire. Pour paraphraser Framasoft, la route fut longue mais la voie reste libre. Il m’a fallu 5 ans pour passer définitivement à Linux sur mon ordi personnel. Que d’installations et de désinstallations pendant ces 5 ans.  Finalement Linux devint plus « novice friendly » et j’ai conservé mon installation.

Ce fut plus simple pour les logiciels car je préférais les logiciels libres multiplateformes, question d’utiliser les mêmes outils au travail et à la maison. Finalement, j’ai pu dire que j’étais à près de 90 % libre sur mes ordinateurs. PUIS le nuage (cloud) et les téléphones (et tablettes) intelligentes sont venus chambarder tout cela.  C’était presque retour à la case départ, les frais en moins.  Car c’est là le piège du cloud et des téléphones, c’est que beaucoup de choses propriétaires, donc non-libres, sont gratuites. En plus, Google joue toujours sur la corde raide entre libre et propriétaire. On le constate de plus en plus avec Android et d’autres de ses services. L’ombre de Big Brother n’est plus celle de l’État omniprésent mais celle d’une multinationale aux airs innocents.

Bref, je ne suis plus très à l’aise, moralement, avec ma pratique informatique. Le courage me manque un peu pour recommencer la longue bataille de la libération.  Récemment, l’un des deux compères de Bloguelinux.ca (un podcast québécois), Patrick, m’a redonné courage. Patrick a décidé de se passer complètement des services de Google (ou presque complètement) et il y a réussi. Il possède une carte dans sa manche que je n’ai pas, il est programmeur de métier. Un serveur n’a pas de secrets pour lui. Son arme secrète c’est ownCloud, un logiciel libre qu’on installe sur son serveur.

Pour revenir au sujet en titre, j’ai décidé d’y aller un pas à la fois. Paraît que c’est la meilleure façon d’arriver à destination. Le premier pas c’est de passer de Pocket (aka Read-it-later) à Wallabag.  Pocket est un petit service dans le cloud et en local dont je ne peux plus me passer. Il permet de mettre de côté des pages Web pour les lire plus tard. Vous savez quand vous tombez sur un article intéressant mais long et que l’heure du travail est arrivé. À la maison, je suis toujours connecté à l’Internet, je peux donc les relire tout à mon aise. Mais avec mon téléphone Android, je ne le suis pas toujours (je n’utilise que le wifi) et je peux stocker en local les articles mis de côté dans Pocket et les lire dans le métro ou dans la salle d’attente du médecin…

Wallabag (aka Poche) est un logiciel libre publié sous licence libre, une licence assez originale car il s’agit de « Do What The Fuck You Want To Public License, Version 2 ». Malgré la consonance anglaise du nom, c’est un logiciel réalisé par des Français. J’espère pouvoir l’installer sans trop de difficultés sur le serveur partagé que je possède sur Funio, mais en attendant, je profite de l’offre généreuse de Framasoft qui a ouvert au public une instance de Wallabag sous le nom de Framabag.  Tout fonctionne bien sur l’ordinateur branché à Internet. MAIS l’application Android n’arrive pas à synchroniser avec le site de Framabag.  En libre, il arrive souvent qu’il faille des efforts pour que tout fonctionne comme prévu. J’ignore si le problème vient du serveur de Framabag ou de l’application.

En terminant, j’ai une piste pour la synchronisation… d’après le FAQ de Framabag, pour utiliser l’application Android, il faut sa propre installation.  J’essaierai, entretemps, celle qui est proposé sur le site de Wallabag… au cas où cela marcherait.